• Agua Azul

    Para empezar, gracias para sus mensajes. Ellos nos dan mucha fuerza cada día, para viajar, y tomar tiempo para compartir nuestro viaje.
    Après la première "réparation" suite à notre silence radio, voici la seconde (voir article Palenque). Car absence d'article ne signifie pas que nous n'ayons rien fait. Bien au contraire, vous nous connaissez…

    Ce 6 août nous nous levons encore relativement tôt, afin de profiter au maximum de la matinée. Un coup de combi jusqu'au village plus tard, et nous voila au terminal des départs pour Ocosingo. Ce matin, nous vivons l'exact opposé de la scène d'hier: le minibus a du mal à se remplir et nous tardons à partir. Mais nous avons le temps et nous amusons de la situation. Nous démarrons vers 8h30, et nous engageons très vite sur des routes qui montent et descendent, à travers de nombreux lacets. Le Chiapas est très montagneux; cela nous change du Yucatán. Après 1h de route au milieu de jolis décors, nous arrivons à l'embranchement pour Agua Azul, première étape de notre journée. Là, des taxis sont déjà prêts à descendre les touristes-routards que nous sommes sur le chemin des cascades. Descendre est le mot: la route et raide et nous serpentons à travers la végétation quelques minutes à peine. Là, stupeur: nous sommes aux pieds d'une première série de chutes se jetant dans de larges bassins. Nous remontons le rio, succession de cascades plus ou moins hautes, se déversant dans diverses vasques ou baignoires naturelles. L'eau devrait être bleue turquoise si nous en croyons les nombreuses images vue dans les vitrines des agences de Palenque. Le routard la décrit café à la saison des pluies, après l'orage. Ce matin elle tire plutôt sur un très joli vert pastel sur le fond ocre de la roche. Le soleil pénètre à peine sur le site et la luminosité est exceptionnelle. Nous montons jusqu'au dernier bassin, et même un peu plus, pour suivre le rio au delà de la dernière aire de baignade. Sur le chemin de la descente, nous nous arrêtons nous baigner dans le bassin du haut. Histoire de prendre la température de l'eau. Elle est fraiche, mais le bain est agréable. Un peu plus bas, c'est la seconde trempette qui nous attend. La vasque est un peu plus profonde et le monde commence à arriver sur place. Nous traversons le fleuve, un tronc d'arbre nous y aidant. Corenthin s'inquiète un peu des rapides sous ses pieds. Plus haut, nous grimpons sur un arbre et dans un mouvement digne de Tarzan nous sautons d'une branche dans le magnifique bassin qu'il surplombe. Géant! Cela me vaut la réflexion "tu es fou papa, c'est haut quand même". Je l'assume et en souris. Nous continuons notre descente. Face au bassin qui nous attend, une corde est suspendue à un arbre: Corenthin s'amuse à s'y lancer à l'eau, jusqu'à ce qu'un "plat" lui donne l'envie de sortir, m'arrachant cette fois encore un sourire. Mais le moment est bien choisi car le bassin commence à ressembler à une piscine. En chemin, Corenthin fait une dernière trempette, accroché à une corde posée là pour aider les baigneurs à lutter contre le courant (pas si fort, mais quand même). Nous atteignons finalement le pied des cascades, au milieu de la foule. La parking, vide ce matin, est désormais rempli des fourgonnettes des agences de voyage déversant leurs occupants sur les lieux. C'est ce moment que nous choisissons pour nous restaurer là où nous avions laissé nos sacs en arrivant, avant de retourner à l'embranchement, sur les hauteurs. Nous ne tardons pas à attraper un combi finissant sa route vers Ocosingo. Le début du voyage se fait Corenthin sur les genoux, avant qu'un passager ne libère une place en chemin. Je tente d'écrire quelques notes en route, mais dans la carcasse métallique grinçante, tressautante à chaque aspérité de la route, tanguante à chaque virage, l'exercice est délicat. De plus, mes pensées sont quelque peu perturbées par l'idée de nos sacs reposant sur le toit de la fourgonnette. Bien qu'ayant pris l'habitude de ne rien y laisser ni de valeur, ni de fragile. L'heure de route file assez vite, les paysages plus beaux les uns que les autres s'imprimant sur nos rétines, le tout sur fond de raggaeton.

    Arrivés à Ocosingo, nous nous (re)posons le reste de l'après-midi, invité en cela par les paons qui nous accueillent dans la cours de la charmante posada où nous avons choisi de passer la nuit. Tout juste prenons nous le temps de déambuler dans cette ville sans âme, malgré les très beaux massifs montagneux l'entourant. Ocosingo est une grosse ville magasins, ses taxis dont les chauffeurs hèlent sans cesse les passants. Bref, une simple étape pour filer sur le site de Tonina, juste à côté.

    Mañana haremos la visita de Tonina. Ya, la última ruina… Por la tarde, iremos a San Cristobal para descansarnos (quizas) 1 día y media. Abrazos a todos y hasta mañana.

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 7 Août 2012 à 11:25

    De vrais Tarzan et Mowgli...

    Raid en voitures tape-...., spéléologie et canyoning, vous vous entrainez pour un futur Koh-Lanta ?

    Un crabe !!!!! (Emelun et corenthin....)

    Gros bisous à tous les deux

    2
    hélène et julien
    Mardi 7 Août 2012 à 17:16
    hélène et julien

    Excellent votre blog et vos articles. Nous sommes à San Cristobal ce 7 août. Peut-être va-t-on de nouveau se croiser... Bisous à tous les 2!

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