• Panajachel y Antigua (de nuevo)

    13 août, dernier jour centro-américain. Dernier à en profiter en tout cas. Déjà! Le temps nous a paru si court! Il reste tellement de choses à faire ici… Pour ajouter à notre frustration, le soleil brille de mille feux ce matin à Pana. Le seul bus pour Antigua partant à 11h, pas question de perdre bêtement notre temps à attendre. Pendant que Corenthin dors encore un peu, je file profiter des premières lueurs du jours sur le lac. Pas trop longtemps. De retour, je constate que la prophétie d'hier s'est vérifiée: Corenthin va bien mieux. Nous mettons donc à profit cette matinée pour aller voir l'église, peu visitée par les touristes. A tort. Elle est fermée ce matin, ce qui est bien dommage! Hier elle était ouverte, mais on y célébrait une messe; nous n'y avons donc pas pris de clichés. Peu importe. Nous profitons surtout de ce matin ensoleillé pour aller prendre un petit bain, pur ou "cyanobactérié", nous ne savons pas trop. Le bord du lac est splendide avec le soleil. Sur les bleus profond de l'eau et du ciel conjugués nous apercevons très nettement les trois volcans principaux -dont deux en enfilade-, et leurs rejetons. Ca y est, nous les découvrons enfin en entier, de leurs sommets jusqu'à leurs flancs plongeant dans l'eau froide du lac. Tout juste un taux d'humidité élevé en rend les contours légèrement flous. Pendant que papa me surveille d'un oeil attentif, je (Coco) goute enfin aux plaisirs de la baignade. La température de l'eau n'étant pas vraiment la même qu'à Tulum, je ne m'y attarde pas des heures. En remontant la rue pour prendre un petit déjeuner copieux, local pour tous les deux, nous remarquons qu'il y à moins de monde sur les pavés aujourd'hui. Non seulement nous sommes arrivé ici la seule semaine maussade depuis un mois, mais nous avons aussi choisi de nous y attarder… un week-end. Nous n'avons pas optimisé. Nous prenons conscience de combien le village doit être reposant en semaine. Et sans doute y croise-t-on moins de personnes imbibées d'alcool le soir, comme ce fut le cas hier et surtout samedi. Malgré tout, nous ne regrettons absolument pas notre halte ici, loin de là! Nous nous promettons d'y revenir un jour.

    11h, et c'est parti. Nous montons dans un de ces fameux bus coloro-déglingués pour 3h de secousses. Adieu Panajachel, ville indienne et ses habitants aux costumes tout colorés. Vous n'allez pas me croire, mais le bus part presque à l'heure. Et il est loin d'être surchargé. Comme hier, nous remontons à Sololá et redécouvrons les magnifiques vues sur le lac… rapidement, en passant. Et dire que nous n'avions rien vu vendredi tant le gris empêchait même de voir la route. Sololá semble toujours aussi vivante. Nous sommes passés ainsi des bords de l'eau, à 1600m tout de même, à plus de 2100m, en 8km, pour monter encore jusqu'à Los Encuentros, 600m plus haut. Pas encore à hauteur des volcans, à plus de 3000m. Malgré tout, nous vous laissons imaginer la raideur de la pente. Le bus toussote, crachote, hoquette, mais nous finissons par atteindre le col, soulagés. Les bleus du lac laissent place à présent aux verts francs de la végétation luxuriante. Nous redescendons alors très lentement jusqu'à Chimaltenango. Là, fini les virages serrés nous re-musclant les bras, les sensations dignes des manèges de la foire du trône, les craquements incessants de la tôle, des sièges où de nous ne savons trop de quelles parties du bus. Place aux longues lignes droites ou aux larges virages. Au fond, nous commençons à apercevoir une autre série de Volcans -Agua, Pacaya…- ceux-là même qui encerclent la Antigua. C'est encore effrayés et frigorifiés que nous arrivons à notre destination. Effrayés car nous sommes passés à deux doigts de l'accident aujourd'hui, ce qui nous a valu de vérifier la dextérité du chauffeur, capable de piler, faire un écart et tirer sur la chaine du klaxon simultanément. Et frigorifié car nous avons fait la route porte ouverte, un homme hélant à chaque croisement les passants immobiles afin de remplir le bus. Ce qui fut parfois le cas, les passagers sautant en marche ou presque.

    Vous n'allez pas me croire, une fois de plus, mais nous arrivons presque à l'heure prévue à Antigua. Nous quittons, un petit pincement au coeur, un de ces superbes "scooby-bus" comme dirait Christophe, aux doux noms de Santa Lisa, Santa Rita, Santa Lucia, San Mar Tirreca ou autre patronyme saint. Comme si le besoin d'en référer au divin permettait d'assurer que les bus amènent le quidam à bon port. J'avoue que ces bus vont me manquer mine de rien. Bonjour ville coloniale, aux maisons toutes colorées.

    Comme il est encore tôt, nous décidons de nous promener un peu. Visiter un musée-magasin de jade, le musée du tissage; visiter les ruines de la cathédrale -un des innombrables bâtiments en ruines, la faute aux entrailles de la terre; monter dans la mairie de la ville admirer de haut la place centrale et la cathédrale; se reposer sur la place centrale, face à la fontaine aux sirènes, dont l'eau sort des seins, représentant la fertilité; ou tout simplement flâner du côté de la Merced, cette église tout de jaune et blanc. Nous finissons par faire un tour au marché de l'artisanat, dépenser nos derniers quetzals. Demain, le shuttle nous cherchant vers 12h30, sans doute profiterons nous jusqu'au bout de notre présence sur place. J'avoue préférer Antigua à San Cristobál et le pense tout haut. Corenthin est du même avis. Les deux villes -coloniales- se ressemble. Mais l'une est plus calme tandis que l'autre, bien plus grosse, fourmille de monde et de voitures.

    Départ demain donc, et après-demain, passant 6h à Madrid, sans doute irons nous flâner un peu dans la ville. Il sera alors temps de tirer le rideau sur ce magnifique voyage. Nous ferons un tout dernier article-bilan, promis. Comme l'an dernier, nous y ajouterons une carte sur laquelle nous y tracerons le chemin parcouru.

    Merci à tout de nous avoir fidèlement suivi, et de nous l'avoir fait savoir sous une forme ou sous une autre. Cela nous a fait énormément plaisir. A Corenthin, vous imaginer bien, mais tout autant à moi-même.

     

    Panajachel

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    Antigua

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