• Ca y est, un an après une aventure à deux, sur les traces de incas (voir http://steevecorenthin-sudamerica.eklablog.com) , nous remettons cela. Cette fois les mayas seront au programme. Départ imminent - le 15 juillet -, qui, après une nuit à Madrid, nous mènera à Ciudad Guatemala. De là, nous avons prévu un périple en sac à dos et bus locaux à travers le Guatemala, mais aussi Honduras, Belize et le Mexique (Yucatan, Chiappas).

    Après l'expérience passée, inoubliable, nous avons essayé d'être un (tout petit) peu moins ambitieux pour ne pas rentrer sur les rotules.

    Comme l'année dernière, nous essayerons de "poster" régulièrement sur cette page, pour partager avec vous nos aventures.

    Vivement le 15 juillet !!

    Hasta luego, sobre el red...

    Diario de viaje - Guatemala, Honduras, Belize y Mexico (Yucatan, Chiappas)


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  • Hola todos.

    Ya llegamos en Guatemala. Después de 27 horas de viaje desde Lyon (pasamos la noche en Madrid ayer), 11 desde Madrid, llegamos hoy en el aeropuerto de Guatemala. No pasamos la noche ahí : tomamos un taxi para venir a Antigua, que esta ubicado a 45 minutos de la capital.

    La première impression en arrivant en avion est que le pays n'a pas l'air d'être plat du tout! Nous nous en doutions car plusieurs volcans culminant à près de 4000m parsèment le sud du pays. Mais quand même… En ce qui me concerne (Steeve), j'ai l'impression de circuler sur les routes de la Martinique : l'état des routes y ressemble, la chaleur étouffante s'en rapproche, et la végétation luxuriante également. L'autre sentiment étrange à Ciudad Guatemala provient sans conteste des nombreux gardes armés et policiers ou autres militaires devant chaque concessionnaire auto, chaque banque, ou chaque endroit cachant un peu de richesses. Heureusement nous ne passons qu'en coup de vent, sans un regard ou presque. Antigua semble bien moins oppressante. Nous y sommes arrivés trop tardivement pour goûter pleinement à cette jolie ville coloniale (ancienne capitale, d'où son nom actuel). Mais dès les premiers pas nous sommes tout de même déjà tombés sous le charme. Seule ombre au tableau : l'auberge de jeunesse est une auberge "festive". Mais avec la fatigue et le bruit du tonnerre (c'est la saison des pluies), nous trouverons le sommeil sans aucun soucis!

    Para mañana, hemos previsto de pasar el día entero en la ciudad. Si tenemos bastante de coraje (y de fuerza), subiremos un cerro de donde la vista parece maravillosa. Así que pondremos más de fotos sobre este blog.

    Un abrazo a todos
    Coco y Steeve

    llegamos en Antigua... llegamos en Antigua...

    llegamos en Antigua... llegamos en Antigua... llegamos en Antigua...

    llegamos en Antigua...   llegamos en Antigua...


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  • Primer día entero en Guatemala. Nos despertamos temprano hoy… a causa de la diferencia de hora por supuesto. Aún si hubo mucho ruido ayer, estuvimos tan cansados que dormimos como nenes.

    Hoy, empieza "de verdad" nuestro paseo en centramerica. Es también la ocasión para mi (Coco) de practicar un poquito lo que estoy aprendiendo de español. Ayer, hice mis primeras frases para pedir bebidas en el avión.

    Ce matin, après avoir aperçu depuis la terrasse de l'auberge les quelques volcans qui ceinturent la ville, pris une bonne douche et le petit déjeuner, nous sommes allés arpenter la ville.

    Programme du matin : se perdre dans les charmantes ruelles du bourg. Le moins que l'on puisse dire est que nous ne sommes pas déçus (même si Coco est déjà fa-ti-guééééé). Il faut savoir qu'Antigua est l'ancienne capitale (Santiago de los Caballeros de son nom de l'époque). Elle a fait face à de nombreux tremblements de terre et éruptions volcaniques, le tremblement de 1773 lui ayant été fatale : les espagnols ont fini par bâtir la capitale ailleurs. Tant est si bien que la ville a entièrement gardé son aspect colonial : ruelles pavées, maisons colorées et ruines de ses anciennes églises (nous visitions celles de la iglesia San Francisco). La ville me fait penser à Colonia, Uruguay, elle aussi ancienne capitale. Bref, un vrai saut dans le passé. En point d'orgue de nos déambulations, l'église de la Merced, tout de jaune vêtue et ornée de stucs blancs, est à l'image même de ce que l'on peut se faire des églises sud-américaines, léguées par les conquistadores. C'est ici que s'arrête notre matinée, deux petites jambes ne voulant pas faire un pas de plus ;-)
    La tarde fue más tranquila… digamos… Subimos por la ruta hasta la cima de un pequeño cerro : el cerro de la cruz. Llegamos a una "plaza" ante de bajar por un camino hasta un mirador. Tuvimos una vista maravillosa de la ciudad y, detrás, del volcán Agua! Pasamos un rato ahí ante de bajar. Llegados en la ciudad, esperamos un poquito al lado de un campo de basket : una partida (de fútbol) entre un grupo de turistas americanos y un grupo de niños Antigueños (?) se improvisó. Al final, fuimos al mercado central de la ciudad para comprar algo de frutos y verdulerías.

    Bref, une journée ma foi bien tranquille… histoire de récupérer du voyage. Demain, nous prenons le bus très tôt (4h) direction le Honduras et le site de Copán. En attendant, voici une sélection de photos du jour.

    Muchos besitos a todos y hasta pronto!


    Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros

    Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros

    Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros

    Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros

    Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros 

    Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros

    Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros

    Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros Antigua - Santiago de los Caballeros


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  • Hola amigas y amigos, colegas y familia! Comme annoncé hier, nous avons pris la route ce matin très tôt (4 de la madruga) pour quitter (déjà) le Guatemala, direction le Honduras voisin, et plus particulièrement Copán. 7h sur des routes pas tout à fait dans les mêmes normes que celles que nous connaissons habituellement, dans un minibus pas non plus de première jeunesse. Cela nous rappelle nos trajets de l'an passé. En un an nous avons également oublié que le code de la route était ici tout théorique… Cela fait partie des charmes de la région. Passage de la douane à pied, comme toujours, sans encombre. Petite nouveauté : pas mal de "changeurs" rodent, des liasses plein les mains. Le taux de change n'est bien sûr pas celui repéré la veille sur internet (c'eut été étonnant), mais c'est le seul change possible ici. Nous échangeons un minimum de Quetzal pour quelques lamperas et retirerons plus à Copán.

    Al fin llegamos en Copán en la fin de la mañana, con la intención de visitar las ruinas hoy mismo. Cambiamos de plano : no pudimos dormir durante el viaje así que elegimos de descansarnos en la ciudad y de quedar una noche mas acá. Pasmos un rato en el (micro)centro del pueblito. De regreso al hotel, descansamos ante de salir con el dueño en la montaña, con su hijo (Fernando) y otras turistas del hotel. Fue nuestra, primera vez en un pick-up, a fuera, detrás del conductor… Luego, después de 20' caminando, llegamos a un pequeño río, que seguimos hasta una bonita cascada, donde nos bañamos. Precioso!

    Corenthin passera la fin de la journée à jouer avec son nouveau copain… (papa, comment il s'appèle déjà) communiquant dans un espèce de français "españolisé", le tout agrémenté de gestes. Me voila mué traducteur officiel… Tout juste arriverai je à l'emmener manger un brin (le coucher aura été plus difficile), ce qui clôtura notre journée bien peu chargée (ouf!). Malgré tout, une panne d'électricité générale dans le village nous aura empêché de poster aujourd'hui même.

    Demain, enfin notre premier site maya (ou plutôt olmèque, avant de devenir maya) : j'ai grand hâte!!!

    Hasta pronto

    Copán (Honduras) Copán (Honduras)

    Copán (Honduras)   Copán (Honduras)

    Copán (Honduras)   Copán (Honduras)

    Copán (Honduras) Copán (Honduras)   Copán (Honduras)

    Copán (Honduras) Copán (Honduras)Copán (Honduras)


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  • Ce matin, réveil tranquille vers 8h. Petit déjeuner local. Corenthin se contentera des oeufs "revueltos" et du jambon grillé… tant pis pour les "frijoles", le fromage local et le fromage blanc. Il parait que ça n'a pas le même goût que chez nous (même les tomates ont un autre goût!). Bref, après cette mise en bouche pleine de saveurs, nous voila parti direction les ruines, objectif principal de notre passage Hondurien.

    Le site n'est qu'à un petit kilomètre du pueblito et nous y accédons assez rapidement. Après avoir enduit de crème nos peaux blanchâtres (l'une plus que l'autre), et nous être aspergé d'un parfum délicat sensé éloigner les voraces à trompes, nous nous lançons sur les pas des Mayas. A l'entrée du site, quelques papillons et perroquets (mais pas de quetzals) nous accueillent dans un concert assourdissant. D'entrée de jeu nous en prenons plein les yeux! Nous arrivons sur la place centrale, ornée d'innombrables stèles à la mémoire du roi dix-huit lapins (ne me demandez pas pourquoi ce nom), une première pyramide siégeant en son centre. Le travail de restauration, admirable, nous dévoile les glyphes incroyablement complexes dont les Mayas se servaient pour écrire. Après un scannage en règle, nous passons aux abords d'un terrain de pelote avec les vestiaires des deux équipes de part et d'autre. Rien à voir avec le sport envahissant nos écrans tous les 2 ans : la pelote, symbolisait une lutte entre le monde des vivants et celui des morts. Continuant notre chemin, nous passons devant un magnifique escalier couvert de glyphes, retraçant la dynastie complète des rois de la cité. Si ce n'est la bâche qui le recouvre, empêchant de prendre du recul, l'édifice n'en reste pas moins splendide. Nous déambulons ensuite sur les quelques pyramides, passons devant d'autres stèles, autels (sacrificiels… vraisemblablement), places, et quartiers résidentiels (déjà…). Entre photos en rafales, pauses contemplatives, ou recherche de Corenthin parti à toute allure dans la cité, le temps passe plus vite que chez nous. Il n'y aurait donc pas que le goût des aliments qui changent!

    Después estas cinco horas en el sitio, pasamos un rato en el museo y salimos (al fin!!!!). De regreso en la ciudad, ante de descansarnos, hicimos una última cosa : subimos hasta la pequeña cima cerca del hotel donde esta ubicada la casa Kinich : es un museo para que los niños puedan aprender la historia y las costumbres de los Mayas. Ademas, "se puede tocar!". Le gustó a Coco este museo… salvo la replica de la tumba de fundador de Copán y la replica de su cavalera.

    Enfin de retour à l'hôtel : bonne nouvelle pour Corenthin qui avait hâte de retrouver son copain, à jouer avec lui sur l'ordinateur…

    Assez parlé, place aux images : je vous avouerai que le tri dans les presque 400 photos n'a pas été une partie de plaisir!

    Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

     Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas


    Copán Ruinas Copán Ruinas Copán Ruinas

    Copán Ruinas Copán Ruinas

     


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  • Queridos amigos! Somos llegados en Livingston, Guatemala. El viaje fue largo, pero vale la pena! Acá somos en un pequeño paradisio. El lugar es muy parecido a lo que se encuentre en las islas caribeñas (casas, vegetación, aún la gente que, en mayoría, no vengan de los mayas). Después de la mañana, viajando, nos descansamos en un hamac, o bañando en el río (Rio dulce) : estamos exactamente en la boca del río, dando sobre el mar Caribeña. El agua aquí es un mescal de agua dulce y salada.

    Le voyage a été long, certes, mais varié tant au travers des paysages traversés que des moyens de locomotion. Départ 6h de Copán, honduras, en "shuttle" jusqu'à Rio Hondo, Guatemala. Avec le même type de minibus qu'à l'aller, du moins avec la même absence de suspensions. De là, nous descendons du minibus, celui-ci allant à Antigua. Juste le temps de traverser la route et nous sautons -au sens propre- dans un "chicken-bus". Je vous laisse deviner le pourquoi de ce surnom. 4h de route de plus, direction Puerto Barrios. Le trajet ressemble fort à ce que l'on peut voir dans certains films. Bus pas spécialement dernier cri ; tant que ça rentre (assis ou debout), on fait monter du monde ; dépassements à la mode F1 (avec le bruit, sans la reprise) ; ligne continues… enfin je croyais ; amorti-quoi? ; haltes ravitaillement potentiel des passagers ; et j'en oublie. Mais oui, c'est aussi cela qui fait le charme de la région et nous nous en amusons, tout comme nous dégustons les saveurs locales à chaque halte. C'est en pleine connaissance de cause que nous avons choisi (enfin que "j'ai choisi") de nous déplacer par les moyens locaux, à la mode routarde. Puerto Barrios donc, accolée à la mer des Caraïbes, première localité chez les Garifunas, descendants des esclaves noirs, mélangés à l'ancienne population caribéenne locale. Nous traversons la ville sacs sur le dos, direction l'embarcadère. Et oui, nous sommes obligés de prendre le bateau pour Livingston : aucune route ne rejoint la ville qui a sciemment décidé de rester ainsi isolée. Seul deux routes fluviales y mènent : la mer (de Puerto Barrios ou du Belize tout proche), ou la rivière douce (Rio Dulce, à partir de la ville du même nom). Par chance nous arrivons à attraper une lancha dès notre arrivée à l'embarcadère et après 30' de tape fesses sur les vagues à grande vitesse, nous atteignons enfin ce petit coin de paradis. Nous avons énormément apprécié la traversée de la baie, même au triple galop, celle-ci étant splendide!!! Mais Corenthin était content de se poser à l'auberge : nous y avons reçu un accueil chaleureusement de la part du dueño -un américain séduit par la ville et s'y étant installé-, et sa cuisinière Maria, mexicaine. L'auberge est toute récente (au sens "auberge"), ces quelques chambres n'étant fonctionnelles depuis 4 semaines seulement. Nous y sommes bien!

    Le reste de la journée s'est résumé à "farniente" . Coco s'est baigné côté rivière. Comme dit plus au "en castellano", nous sommes situés à l'embouchure du Rio Dulce, l'auberge ayant un petit accès à l'eau. Presque 2h plus tard, n'ayant plus de Qtz en poche, JE décide que NOUS allons en ville nous refaire une trésorerie convenable. L'épouse du dueño, Soledad, fille du pays, nous accompagne dans les quelques ruelles du pueblito. Nous prenons conscience du côté isolé de la région, même si l'on n'y croise pas que des Garifunas. Corenthin prend son second bain à la plage du bas (playa Capitan). L'eau est là encore un mélange doux-salé, un peu terreuse. Mais elle est douce en température et la baignade agréable.

    Nous finissons en beauté par un petit repas en mode local (pour moi…) : un curry de crevettes avec du riz. C'est un véritable feu d'artifice pour mon palet, le curry (non local, lui) ne masquant absolument pas le mélange de lait de coco, de mangue et de légumes composant la sauce. Divin est le premier mot qui me vient à la bouche. C'est sur cette dernière merveille que nous rentrons enfin nous coucher!

    Hasta mañana!

    Livingston  Livingston 

    Livingston Livingston Livingston

    Livingston Livingston Livingston

    Livingston Livingston Livingston

    Livingston Livingston Livingston

    Livingston Livingston


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  • Hola todos. Le début de journée aujourd'hui était quelque peu galère. La pluie s'est invitée au bal, nous privant, de prime abord, de la ballade "a las sieste altares". Ceci dit, en pleine saison des pluies, nous avons plutôt été gâtés jusque là. Il a plu tous les jours, certes, mais exclusivement la nuit. Cette fois-ci, elle nous attrape en pleine journée, après avoir déjà trempé la ville toute la nuit. Vraiment trop forte pour tenter quoique ce soit. Pour continuer de me mettre de mauvaise humeur, Corenthin s'est planté une épine dans le doigt hier, et ne m'en a rien dit. Aujourd'hui il est un peu enflé et il est impossible de la lui enlever tellement il lutte ne serait-ce que pour m'empêcher de regarder. Nous tenterons donc la ballade plus tard dans la journée, si l'intensité de la pluie veut bien diminuer. Ou alors en partant tôt demain matin. Le plan est de filer l'après-midi sur Rio Dulce, à travers les méandres du fleuve. Mais les prévisions météo pour la semaine nous obligeront peut-être à réajuster notre plan de route.

    10h, la pluie semble se calmer et nous décidons finalement de tenter notre chance. A pied, en longeant le bord de plage et en se donnant alors le droit de rebrousser chemin. Malgré le temps gris, le bord de mer est splendide. Ou le serait si des monceaux de déchets ne jonchaient la plage. Après seulement 1h30 de marche dans ce décor, joli et (très) sale, nous aboutissons à un pont de singe pour traverser une embouchure de rivière : si mes informations sont bonnes, nous ne sommes plus très loin. C'est alors que la pluie décide de nous prendre par surprise, un bel orage nous pousse à nous abriter comme nous pouvons sous les cocotiers. Alors que je désespère, m'impatiente, enrage et jure, Corenthin m'explique que puisque nous sommes déjà mouillés, autant continuer. Ce que nous finissons pas faire. Alors que la pluie se calme enfin, nous nous écartons de la plage pour remonter ces splendides bassins (7 en tout, mais en 3 parties). Nous nous baignons dans les derniers, tout particulièrement dans celui du haut, point d'orgue de la montée. J'en profite même pour sauter du haut de la cascade dans le bassin qu'elle surplombe. Géant! Notre chance c'est qu'avec la pluie qui est tombée ces dernières 24h, la cascade coule à flots! C'est frigorifiés que nous nous décidons (que JE décide) à sortir de l'eau, après avoir barboté 1h. Le retour est vite passé, malgré les frayeurs de Corenthin en croisant un crabe géant mais nonchalant. Même les rikiki lui font peur ; je me moque de lui gentiment. Nous arrivons à peine secs à l'hôtel, où une bonne douce chaude nous attend, suivi d'un excellent repas préparé par Maria. Non sans que Corenthin se soit… baigné une dernière fois dans la rivière sous les yeux médusés des petites voisines. Pas trop longtemps car la pluie puis l'orage décident de refaire parler d'eux. C'est sous le roulement du tonnerre que nous rédigeons ces quelques lignes.

    Demain, départ pour Rio Dulce où nous ne nous arrêterons finalement pas : nous y prendrons directement le bus pour Flores.

    Un abrazo a todos

    Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete Saltares

     Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete altares

      Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete Saltares

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    Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares Las siete Saltares

     Las siete Saltares Las siete Saltares Las siete Saltares

    Las siete Saltares


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  • Ca y est, départ pour Rio Dulce. Ou plutôt sur le fleuve du même nom. Mieux qu'hier à la même heure. Le point positif de la baignade interminable est que l'épine qui "chatouillait" le doigt de Coco s'est fait la belle ; toute seule. Ouf! No tendríamos que pelearnos por eso!

    El día empezó con el desayuno en el hostal. Bonísimo como toda la cocina hecha por Maria. Es necesario para que tomara fuerza antes un día largo. Salimos sin ver el dueño, Stuart, pero le encontramos con Soledad paseando. Venimos en el hostal para vernos. Charlamos un poco, especialmente para darles nuestros gracias. Como lo dije, fuimos encantados de la recepción! A las 9 a punto fuimos en la embarcadora para tomar la lancha. Pero esperamos mucho… muchísimo antes de embarcar, pues de cambiar de lancha, ir a buscar 2 personas más, llenar la lancha de gazolina… Al fin salimos!

    Comme prévu, nous avons navigué à travers les méandres de la rivière douce, majestueuse, révélant de-ci de-là ses nombreux petits affluents, dévoilant ses maisons du bout du monde, ses ilots comme celui des oiseaux, ou encore sa source thermale. Nous regrettons d'ailleurs de ne pas nous être arrêté à cette dernière, malgré la demande du chauffeur de bateau. Visiblement nous étions les seuls à vouloir descendre un moment. Ou avons nous été trop timides… De là, le fleuve s'élargit pour prendre les dimensions d'un lac. Nous filons à toute vitesses, des vagues d'écumes de part et d'autre de la lancha. Au bout de presque 1/2 heure, le cours d'eau se resserre de nouveau : Rio Dulce (el pueblo) destination finale. Le long pont reliant les deux parties du bourg nous le signale. Là s'achève notre première partie du voyage. Nous n'auront pas le loisir de voir le lac Izbal à peine plus loin.

    Pas le temps de tergiverser et d'admirer la ville bétonnée, nous marchons d'un bon pas pour attraper le bus pour Flores, petite ile posée sur le Lac Péten, dans l'état du même nom. Nous sommes ici aux portes de Tikal. Le bus est spacieux, c'est agréable. Lors d'une halte, nous y mangeons un brin (riz et poulet local, vendu par une paysanne dans le bus même). Au bout de 3h30 de route, le bus se remplit subitement : nous prenons en charge les passagers d'un autre bus tombé en panne. Aux portes de Flores, ce sont nous qui changeons de bus, celui-ci filant plus loin. Enfin nous arrivons, sous la pluie revenue nous rappeler que nous sommes bien à la saison du même nom.

    Arreglamos las visitas que haremos : Yaxha (no previsto en principio) y sobre todo Tikal pasado mañana. Unas cosas que olvide de decirles : Como el año pasado, Coco tiene todavía gran éxito con la gente (su pelo tan rubio… "que lindo"). Y a contrario del año pasado, tenemos agua caliente acá… pero también muchos mosquitos!

    Ahora, unas fotos. Primero del Rio Dulce, y después de Flores. Indicare cuales son del rio, y cuales de Flores. Abrazos a todos y hasta mañana.


    El Rio Dulce

     Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores

      Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores

    Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores

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    Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores  Rio Dulce - Primero día en Flores

    Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores

     

    Flores

    Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores

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    Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores Rio Dulce - Primero día en Flores

    Rio Dulce - Primero día en Flores


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  • Avant de reprendre le récit de nos aventures, nous tenons à vous remercier, vous qui nous faites part de vos commentaires. Cela nous va droit au coeur! Il parait d'ailleurs que nous sommes bavards (tient donc???). N'hésitez pas à tirer tout droit vers les photos!

    Retour au direct à présent. Lever avec le soleil ce matin. Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse, face au lac. Splendide! Il ne manque plus que la visite d'un colibri, comme nous l'avions eu hier, pour compléter ce décor de carte postale. Nous nous sommes ruinés avec le choix de cet hôtel, autant en profiter. 8h, le temps de sauter dans nos chaussures encore humides d'il y a deux jours, et nous partons pour Yaxha, (prononcer Yacha) où nous arrivons 1h30 plus tard. Nous déambulons 2h30 dans les ruines de cette cité, reprise par la jungle après son abandon par ses hôtes. Le travail d'excavation est toujours en cours, mais les temples, places et zones résidentielles remis à l'air libre nous laissent imaginer la majestés de cette cité. De nombreux monticules de terres, gigantesques pour certains, gardent toujours dans leurs entrailles leurs trésors architecturaux. Ce qui me frappe par rapport à Copán est le peu de présence de stèle et l'absence ou presque de glyphes. La cité a vraisemblablement peu évoluée à la période dite post-classique, âge d'or des stèles racontant l'histoire de ses monarques. Néanmoins les pyramides (ou plutôt les temples) sont plus hauts qu'à Copán et nous avons le loisir d'en escalader quelques uns. Tous n'étaient pas à usage religieux, même si certains renfermaient les dépouilles des anciens nobles. Elles servaient à assoir la suprématie de ces derniers. Y grimper nous fait remonter le temps, emboîtant les pays des mayas (ou de quelques un des peuples mayas). Du haut des temples nous dominons à notre tour la ville et la jungle toute entière : des plus hautes nous avons une vue imprenable sur la canopée. Nous essayons malgré tout d'en prendre un morceau. C'est par le dernier temple, surplombant la lagune, que nous achevons notre visite. Juste avant que la pluie vienne déverser des litres d'eaux sur nos têtes.

    Llegados al hotel, nos cambiamos de ropa con la idea de visitar un sitio ubicado frente a Flores -Tayasal-. De repente, una tormenta nos quedamos un rato en la habitación. La lluvia bajando su ritmo, salimos tomar un barco para cruzar el lago y subir hasta el mirador. Se queda de la antigua ciudad solo gigantescos montículos de tierra, sobre los cuales la vegetación recuperó sus derechos. Después de este paseo hermoso, llegamos al hotel humedos… Pensamos mojarnos  hoy, pero no de esta manera. Al final, nos sumergimos en el Peten Iza (es el lindo nombre del lago). Sorprendente, el agua fue tieda : la pensamos muy fresca!


    Nous terminerons la journée par un repas classique pour Corenthin (sinon c'est diète tous les jours), et local pour moi, acheté sur un étal en bord de lac.

    Abrazos a todos y hasta el paseo siguiente.


    Yaxha

     

    Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha Yaxha Yaxha

    Yaxha  Yaxha

    Yaxha  Yaxha

     

    Flores

    Yaxha Yaxha Yaxha


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  • WARNING : prenez bien votre souffle, ou à lire en plusieurs fois (de même pour les photos).

    Réveil 4h45 ce matin. Je laisse Corenthin dormir et file vers le pont reliant l'ile à la terre ferme essayer de régler un petit désagrément concernant notre trajet Tikal - San Ignacio du lendemain. Peine perdue… Cela ne gâche pas (pas trop) ma bonne  humeur et plutôt que de me recoucher, j'admire le lever du soleil avant le lever de Corenthin. Loulou avait envie de prendre un petit "bain de lac" avant de partir.

    7h, c'est le départ pour Tikal. Ou plutôt 7h30. Je crains pour nos sacs, posés sur le toit du trafic, simplement attachés par leurs propres sangles (le seul clips de la ceinture). Arrivée sur site à 9h, après une halte imprévue et le temps de déposer nos bagages, bien arrivés avec nous (ouf). J'enrage en interne car je souhaitais profiter au maximum du site et regrette de ne pas avoir pris le bus de 5h. Comme vous le verrez, ce n'est là que le fruit de mon impatience. Seconde surprise : nous avons acheté 2 billets et apprenons que Corenthin ne paye pas. Sans même parlementer, le gardien nous propose de reprendre son billet : s'il arrive à le vendre, il nous remboursera. Ce sera le cas en fin de journée. Enfin, nous entrons sur le site, immense.

    Que dire sur Tikal? Si peu et tellement à la fois. Ni les mots ni les phrases ne peuvent traduire les impressions in situ. Majestueuse,  splendide, gigantesque, impressionnante, captivante, envoutante… les superlatifs nous manquent. Même Corenthin est admiratif… Ce n'était pas gagné car c'est notre 3ème site. Déjà! Le début de la visite est seulement "ternie" par le temps gris. Nous parlons bien de couleur, cela ne gâchant absolument pas la beauté des lieux! Nous commençons par la place centrale, avec ses deux temples (I ou "du jaguar" et II ou "des masques") qui se font face. Deux acropoles les encadrent ainsi qu'un tout petit terrain de pelote. Le temple du jaguar -animal sacré et nom de quelques souverains (patte de jaguar 1, 2…) est l'IMAGE de Tikal, plus grande cité Maya faut-il le rappeler-. Nous déambulons à travers les ruines, croisant temples sur temples, dégagés ou non de leur gangue de terre (cherchez ceux enfouis!). Certains sont immenses. Le temple V, presque complètement excavé ; Le temple III, dont seul le haut émerge, sa base étant encore prisonnière de la nature ; Le temple IV, le seul temple principale où l'on peut encore monter (haut les coeurs) ; Le temple VI, dit aussi "des inscriptions", pour les glyphes gravés sur son dos, à peine visibles, le temps ayant fait son oeuvre. Quelques uns d'entre eux avaient un rôle astronomique. Les Maya avaient parfaitement repéré les rythmes lunaires (à 1/10000 près!), la rotation de la terre, sa révolution autour du soleil, et avaient découpés l'année en conséquence. Ils maitrisaient également les mathématiques, basés sur un système vingtésimal (ils se servaient aussi des doigts des pieds pour compter). Ils ne pouvaient donc pas utiliser le truc des doigts pour la table de 9 me direz vous? La question me vient de Coco et je renonce à lui expliquer qu'ils pouvaient se servir du truc pour la table de… 19 (sans oublier d'inclure les pieds bien sûr). Nous croisons également des séries de petits temples (des dizaines) : les nommer tous serait trop… complexe. "Complexe" comme le sont les ensemble architecturaux plus bas et plus désordonnés. Chaque temple, principal ou non, a (avait) à ses pied une stèle, représentant le souverain de Tikal, ornée de glyphes racontant son histoire. A sa base se trouve(ait) un cylindre, portant le calendrier Maya. Nous sommes étonnés du peu de stèles gisant sur le site. Seule celles illisibles, ou rompues par la nature, y sont encore. Les mieux conservées reposent au musée qui protège ainsi ces témoignages fragiles de l'histoire de la cité. Nous irons y faire un tour. Nous ne voyons pas les réservoirs d'eau. Seuls quelques trous nous montrent parfois où sont-ils (sous nos pieds). Tikal étant au milieu de la jungle, loin de toute rivière, la subsistance de la ville ne reposait que sur les réserves d'eau de pluie accumulées lors des quelques mois de la saison des pluies.

    Después de esta mañana caminando, volvimos en la plaza mayor para almorzar. Frente a los templos I y II. Nos faltamos solo la visita del templo VI, y de unos complejos, lo que hicimos por la tarde. Terminamos el paseo con la visita del museo… ante de volver de nuevo a la plaza mayor, esperar la puesta del sol. Una lastima : el cielo fue nublado, sin colores. No tiene importancia : pasamos un rato hermísimo.

    Bref, c'est après ces 9h de visite(s), que nous rentrons à l'hôtel, à moitié dans le noir au milieu de la jungle. J'avais bien tort de m'impatienter ce matin!

    Olvidamos de decirles cuanto Coco temió la noche en la selva : no vimos mucho los senderos y Coco se acordó todos los animales que encontramos hoy : Coatis, pájaros de topos tipos, pero también monos, arañas… (buscanlos en las photos!). Nos faltamos solo jaguares, lo que Coco no quiso ver de frente! Terminamos la caminata con el ruido de los monos auladores…

    Nous dormons à Tikal même cette nuit, dans le bruit des insectes nocturnes et des singes hurleurs, dernier plaisir de la journée

    Pas d'internet à Tikal, tant et si bien que nous postons deux fois aujourd'hui… Si ce n'est fait, nous vous incitons à lire l'article (court) sur San Ignacio.

    Tikal Tikal Tikal

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    Tikal

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  • La journée à Tikal nous n'avions pas de réseau, ni même d'électricité à partir de 21h. Et pour cause, nous sommes dans la jungle et les bungalows fonctionnent sur groupes électrogènes. Voici donc le second récit posté aujourd'hui. Si ce n'est déjà fait (quel courage!), nous vous invitons à lire l'article sur Tikal. Un conseil : fractionnez, ou alors passer tout ou partie du texte et/ou des photos. Dernière option :  préparez vous une bonne verveine et un bon siège avant de vous lancer. Aujourd'hui sera "moins long".

    Départ de Tikal ce matin donc. Je (Steeve) me suis levé tôt (6h), histoire de passer un peu de temps dehors, (ne pas) voir le soleil se lever. Corenthin se lève, lui, 40' plus tard que moi, mais en même temps que le soleil. Je le presse de s'habiller et nous prenons le temps de nous balancer dehors, après avoir délicatement délogé une intruse dans le hamac. Le cri d'horreur (encore un) de Corenthin n'annonçait rien d'autre cette fois que la présence d'une toute petite grenouille venue se réfugier sur la toile humide. Nous recevons aussi la visite de quelques oiseaux et de singes que nous ne voyons pas mais que nous entendons. Un écureuil, lui, veut bien s'offrir à nos regards.

    7h30 et… nous attendons le minibus sensé partir à cette heure-ci. Curieusement la 1/2 heure -standard- de retard m'agace beaucoup moins ce matin… même si nous sommes à 10' des temples, nous humons une dernière fois le parfum de la cité.

    C'est après 1h de minibus, un changement, 1h de plus de traffic, le passage (à pied) de la frontière avec le Belize, et 20' de taxi que nous arrivons à San Ignacio en toute fin de matinée. A noter que nous n'avons pas payé de taxe de sortie du Guatemala cette fois-ci. Celle-ci, réclamée systématiquement, est totalement illégale. Nous le savions mais n'avons jamais osé nous y opposer. Nos devanciers dans la file d'attente y ayant échappé, j'ai osé parlementer et argumenter. Ce fut assez bref finalement. Nous cherchons à nous loger dans San Ignacio et trouvons sans soucis dans un tout petit guest house" tenu pas un couple agé fort sympathique.

    Change of country -Belize is an english spoken one- let me then continue in… english… For today I have planed to visit a nearly located site -Xunantunich-, but finally I renounced to go there. It will be a totally "free-visit" day. We just spend time to make a reservation : tomorrow we will visit a site that require a guide. This time we cannot organize ourselves… After a short passage in the market to buy local fruits (Carembolas), the remaing of the afternoon was spent in… the river. We meet there a family of Mexicans we met 2 days ago in Flores : that's funny! Coco took a "bath" and I discussed with them for a while.

    Fin de la journée, terminée par une dégustation locale : riz cuit dans du lait de noix de coco, agrémenté de petits légumes et de tout petits morceaux de boeuf. Corenthin goute à peine dans mon assiette ("il y a un truc que j'aime moyen-moyen"). Pour ma part, à l'heure ou j'écris ces lignes, j'en ai encore toutes les saveurs sur le palais. C'est bien dommage que je ne puisse partager avec vous ces dernières!

    See you soon!

    San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize

    San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize

    San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize

    San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize

    San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize

    San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize San Ignacio - Belize

    San Ignacio - Belize

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  • Hello the world!

    Aujourd'hui, pas de photos ou presque. Nous avons visité un site où toute prise de vue est interdite. Finalement, en nous promenant sur le web nous en avons trouvé. Nous vous poserons donc ces dernières… Toutefois, pour les courageux, nous vous invitons tout d'abord à découvrir le site pas à pas avec nous : il s'agit d'une grotte cérémonielle maya (re)découverte il y a à peine 30 ans.

    Lever un peu avant 6h pour prendre le petit déjeuner au restaurant dont fait partie l'agence. 7h15 nous "décollons", direction le site  d'Actun Tunichil Muknal (ATM pour les intimes). Il s'agit là d'un nom donné par les découvreurs du site (du moins ceux l'ayant documenté) signifiant "grotte des sépultures de cristal". Nous commençons par 1h de route, d'abord bien asphaltée, avant de continuer par un sentier cahoteux. A l'entrée du parc, très protégé depuis pas si longtemps, nous recevons les dernières consignes se résumant à respecter les lieux et photos complètement interdites. Le temps de nous mettre en tenue courte et de prendre avec nous un pique-nique, nous entamons une première marche d'une grosse demi-heure à travers une forêt luxuriante, passant de temps à autre au travers d'une rivière. Ce sont les pieds mouillés, déjà, que nous arrivons à l'entrée de la grotte. Nous nous délestons ici de toutes nos affaires, exception faite d'un casque muni d'une frontale. Nous attaquons la visite par quelques brasses dans une eau cristalline. Arrivés sur les rochers, nous allumons nos lampes et remontons lentement la cavité, ainsi que le temps. Nous découvrons au bout de quelques minutes à peine de superbes draperies que la nature, elle, a mis des millions d'années à sculpter. Viennent des stalagmites et stalactites, ou encore quelques colonnes. Les couleurs alternent entre l'ocre, l'orange et le blanc pur. Nous voyons au loin quelques quartz, et même une chauve-souris, locataire des lieux. Après plusieurs dizaines de minutes à progresser lentement, debout, à la nage, à croupie, presque rampant parfois, nous rencontrons une première série de poteries et céramiques. Comme nous vous l'annoncions, la grotte était utilisée par les Mayas pour leurs rites et offrandes aux dieux. Ceux-ci vivaient dans l'inframonde pour certains (la vie sortant des grottes), et dans le cosmos. Les céramiques contenaient des offrandes. Certaines sont cassées, pas forcément par le temps, mais par les mayas eux-même à la fin de leurs rites. Certaines servaient à recueillir du sang, rendu aux dieux. Ce dernier était brulé, comme en témoignent les traces de feu sur la voute. Nous nous étonnons de voir en ces lieux si peu accessibles autant d'objets!Progressant encore, d'autres céramiques apparaissent. Parfaitement conservées. Se découpe alors sous la lumière de nos lampes… un crâne humain. Puis un autre, des os, une colonne vertébrale. Qui dit cérémonie religieuse disait aussi, parfois, offrandes humaines. C'est en tout cas l'hypothèse la plus probable émise par les archéologues. Nous avançons encore, escaladons des blocs de pierres, une échelle (posée par nos contemporains bien sûr), et atteignons l'entrée d'une immense chambre où nous quittons nos chaussures. Nous pénétrons dans cette salle aux dimensions incroyables, magnifique de concrétions géologiques, pour atteindre un dernier squelette, entier, dit "la jeune fille de cristal", juste à côté d'un autre crâne. En effet, ce squelette en état de conservation improbable vu son âge, est drapé d'une fine couche de cristaux, déposés par les gouttelettes chargées de calcaire tombant du plafond. Le site renferme en tout 14 corps, dont des bébés. Seule une petite partie est ouverte au public, très encadrée. Cette année même, un crâne fut abimé par un visiteur voulant prendre des… photos du plus près possible… D'où les restrictions plus drastiques encore mises en place depuis!

    Nous restons un petit moment dans cette dernière chambre, mes sentiments oscillant entre curiosité des coutumes mayas -ce qui nous a poussé à cette visite-, et sacrilège.

    Pour en savoir plus, une rapide recherche sur le web vous dira tout ce que vous voulez savoir. Bien que peu documentée, voir tout de même la page
    http://en.wikipedia.org/wiki/Actun_Tunichil_Muknal

    Retour par le même chemin, croisant cette fois une petite crevette, annoncée par le cri d'horreur d'un blondinet :-). Nous rentrons sur San Ignacio avec des sentiments étranges en tête, et terminons la journée à déambuler dans les ruelles, à la rivière, et enfin découvrir d'autres saveurs culinaires (ou presque).

    Demain sera un jure sans doute sans post : nous seront sur la route d'Orange Walk, passant par Belize City.  A bientôt vous qui nous suivez et nous faites le plaisir de vos commentaires.

     Actun Tunichil Muknal

    Actun Tunichil Muknal Actun Tunichil Muknal Actun Tunichil Muknal

    Actun Tunichil Muknal Actun Tunichil Muknal Actun Tunichil Muknal

    Actun Tunichil Muknal    Actun Tunichil Muknal

     

    Actun Tunichil Muknal Actun Tunichil Muknal


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  • Bonjour à tous. Contrairement à notre annonce, nous vous écrivons tout de même quelques lignes aujourd'hui…

    Départ tôt ce matin, direction Orange Walk. Nous commençons par 2h30 de route jusqu'à Belize City. Un chicken bus bien plein  nous y mène, moi assis mais Corenthin sur les genoux. A Belize, nous prenons un second (chicken) bus pour notre destination du jour. Même topo, avec Corenthin sur les genoux. Nous cherchons un hôtel sur place, n'ayant pas réussi à réserver la veille. Nous trouvons vite, bien que ce week-end soit festif ici. Le temps de s'installer nous réservons le bateau pour demain : le site de Lamanai que nous arpenterons est posé le long d'une rivière.

    Le reste de la journée est consacré aux flâneries dans la ville et le long de la rivière -baignade en sus-. Nous visitons un musée (the banquitas house) retraçant l'histoire de la ville en 2 panneaux, et exhibant quelques objets mayas trouvés entre autres sur le site de Lamanai. Chouette exhibition. Nous continuons par un petit tour dans le marché déguster quelques fruits et composer le pique-nique de demain. Nous finirons la soirée à manger des tacos et hot-dog (je ne vous fais pas un dessin…). Un petit clin d'oeil pour Annabelle : une école est caché dans le jeu de photos. Sauras tu la trouver?

    Nous avons pu remarquer aujourd'hui que le type de la population n'est plus comme au Guatemala ou même à San Ignacio. A San Ignacio elle était déjà plutôt noire, conséquence de la colonisation anglaise et de l'esclavage qui l'accompagnait. Mais on y rencontrait encore des descendants indiens mayas en nombre. Contrairement aux français où anglais, les esclaves espagnols étaient issus des populations indiennes. Ici, la population est essentiellement afro-américaine. De rares indiens s'y mêlent ainsi que des blancs Mennonites (ou Amishs) reconnaissables à leur pantalon-chemise-bretelles et barbe. Nous sommes de plein pied dans les caraïbes, rythmes en sus, entre reggae ou raggaeton.

    Nous finirons par une entorse à nos récits quotidiens pour envoyer milles bisous à Emelun qui souffle sa 3ème bougie ce Ben 13…

    Orange Walk

    Orange Walk Orange Walk

     Orange Walk Orange Walk Orange Walk

    Orange Walk Orange Walk Orange Walk

    Orange Walk Orange Walk Orange Walk

    Orange Walk Orange Walk Orange Walk

    Orange Walk Orange Walk

    Orange Walk Orange Walk Orange Walk Orange Walk Orange Walk

    Orange Walk

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  •  Hello all,

    Today was our last day in Belize. We visited another site called Lamanai. This site is located near the "new river" or "rio nuevo".

    Qui dit rivière dit bateau, avec lequel nous nous lançons sur les traces de cette cité. Départ 10h, après rien moins qu'une heure de retard… classique. Nous commençons par remonter le fleuve -fleuve des gens étranges- comme le nommaient les mayas. Fleuve des étrangers, emprunté désormais par les touristes en direction de Lamanai, après avoir également servi de route de commerce (bois, sucre) pour les mayas, espagnols, anglais. Il présente un nombre incroyable de méandres, iles ou ilots, canaux… que ne pas s'y perdre est impossible pour qui ne connait pas les lieux. Même au soleil ou à la boussole cela nous parait compliqué, sans exagération aucune.  Nous filons à grande vitesse, tournons à droite, prenons un canal dérobé, virons à gauche… Flute, nous avons oublié de semer nos petits cailloux… A l'image du Rio Dulce, le fleuve et son environnement sont majestueux. Nous passons 1h30 à naviguer, cheveux dans le vent, dans un décor de rêve, faisant la connaissance d'une partie de la faune locale. Nous arrivons alors sur notre lieu de pèlerinage du jour, le fameux site de Lamanai. La visite commencera après le déjeuner, et un passage dans musée étalant des céramiques trouvées sur les lieux. Nous passons devant une mandibule, émergeant de la terre, la tombe du défunt (un jeune homme de la haute société) ayant été mise à jour par le travail de la jungle de par la puissance des racines des arbres. Le site, encore en grande partie enfouie, laisse apparaitre 4 temples et quelques demeures. Bien que la ville soit de taille modeste (du moins sa partie émergée), elle n'en reste pas moins riche de par les ornements de ses temples. En effet, le premier temple -du jaguar-, met en scène l'animal sacré des mayas. Le 4ème, lui, exhibe fièrement deux portraits du souverain de la ville taillé dans du stuc d'un blanc extrême: l'un lors de sa prime jeunesse, et l'autre à un âge plus avancé. Ces masques sont tout à fait exceptionnels dans la culture maya, faisant de Lamanai un site particulier. Nous avons également eu le plaisir d'escalader la 3ème pyramide, elle aussi présentant deux masques sur sa façade.. Si elle n'est pas aussi haute que celles de Tikal, ses escaliers sont cependant très raides. Sujets au vertige s'abstenir. Du haut, cette fois encore la canopée s'offre à nos yeux émerveillés, avec en toile de fond les lacets de la rivière. Un dernier salut aux singes hurleurs et la visite prend fin. Sur le retour, nous aurons la chance de voir  au raz de l'eau deux yeux scrutant ses alentours… j'en profite pour rappeler à Corenthin que c'est dans cette même rivière qu'il s'est baigné hier (bien en contrebas ceci dit…, et après s'être bien renseigné).


    Et maintenant jouons à "où est Charly", niveau 1.

    Are hidden in the photos (sont cachés dans les photos - son tapados en las fotos) :  a comoran (un cormoran - un cormorán), a spider monkey (un singe araignée - un mono araña), a jacana spinoza or "jesus bird" (car marchant sur l'eau… ou  presque), a bat (une chauve-souris - un murciélago), a blue butterfly, blurry (un papillon bleu, flou - un mariposa azul, borroso), a lizard (un lézard - un lagarto), a bird of prey (un rapace - un rapaz), a yeller monkey (un singe hurleur - un mono aullador), a small frog (une petite grenouille - un pequeño sapo), a crocodile (un crocodile - un crocodilo) and a fair-haired boy (un blondinet - un rubio). Are you able to find all of them?

    Avant que nous n'oublions : le fameux "écureuil" vu à Copán est un agouti. Nous avons appris son nom à Tikal.

    La journée se finira complètement par le départ pour Chetmual, Mexique. Un peu compliqué car contrairement à ce qui nous a été dit, il n'y a pas de bus Orange Walk - Chetumal. Nous avons commencé par un "chiken bus" Coco sur les genoux, jusqu'à Corozol, dernière ville Bélizéene. Un second bus nous a menés à la frontière. Passage de frontière à pied, de nuit (ce que je voulais éviter), et taxi pour faire les 10km jusqu'à l'hôtel. Nous avons mangé sur le pouce, séchés par le soleil, essorés pas les bus.

    Mañana, nos vamos a Tulum : ver un sitio y descansar en las playas!!!! Abrazos a todos!


    Lamanai Lamanai

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    Et le cri d'un singe hurleur...


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  • Ca y est, nous voila à Tulum, après 4h de route dans un chouette bus, mais plein à craquer. La clim était un peu froide (ah ces français, jamais contents). Tulum est une des premières ville sympa de la Riviera Maya, le long de la côte menant à Cancún. Mais à la différence de Cancún, le bord de mer n'est pas bétonné ici, ce que nous aurons le loisir de vérifier très vite.  Le temps de poser nos affaire à l'auberge, genre baba cool, sur fond de musique raggea, à l'ambiance plutôt sympa, ensemble de cabanons, et nous filons vers la plage. Nous frôlons la plage certes, de 3km (7km en tout car on ne peut pas couper depuis l'auberge) ; nous prenons un taxi. Nous avons l'embarras du choix : ils passent et repassent à faire les navettes entre le village et le bord de mer. Dès l'arrivée, le spectacle est splendide : un dégradé de couleur, du blanc du sable au bleu profond, passant par quelques turquoises, excitent nos rétines. Ce spectacle me (Coco) fait saliver d'envie.

    Es las 2 de la tarde, no hemos comido todavía, pero Coco empezó a bañarse. Pronto, voy a probar el agua también : woahhh fue muy buena. Después de una media hora bañando, pensamos a comer… Tacos con pescados, y, aparte, guacamole y une mezcla de papayo, maíz y pepino un poco picante. Simple, pero muy bueno para un almuerzo de playa.

    Nous avons passé toute l'après-midi à dorer, rosir, et franchement rougir (surtout "visage pale") avant de complètement rôtir sur la plage.  L'activité principale de Corenthin : 15h-19h baignade presque sans discontinuer! Sur le retour nous partagerons un taxi avec un jeune couple de français croisés le long de la route. Le soir, relâche culinaire. Nous avons fait cuire quelques pâtes… Un hôte de l'auberge me passe quelques ingrédients afin de relever un peu la sauce : sans piquant, rassurez vous.

    Mañana : vamos a las ruinas y… a la playa. ¡Aparte las ruinas (2 horas), estos días son días especiales para Coco!

    Avant de finir, juste un clin d'oeil à Christophe qui doit être sur le départ! Merci de nous suivre et bonne installation à la Nouvelle Orléans! Pour ce qui est de la lune elle est pour Emelun : il en est fasciné.

    ¡Abrazos a todos!


     

    Tulum - la playa

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  •  Hola todos!

    Después del fin de tarde bastante difícil para Coco ayer, pasamos una buena noche. De hecho, no hubo agua caliente, y obligué a Coco a tomar una ducha fresca (a causa del sal del mar, tuvimos que "aclararnos"). Pero se terminó mejor : Coco encontró un pequeño gato así que olvidó este momento desagradable. Hoy es el día de nuestra visita a las ruinas. Inmediatamente después del desayuno (arroz, frijoles, huevos revueltos y tortillas), nos fuimos a tomar un taxi hasta la entrada de las ruinas. No esta muy lejos para mi (6km), pero un poco para las jóvenes piernas.

    Nous arrivons relativement tard aux ruines (9h) et la foule a déjà envahi les allées de la petite ville. Les iguanes, eux, sont sans doute là depuis le lever du soleil, à se réchauffer sous ses rayons bienveillant… pour eux. Tulum est bien plus récente que le cités que nous avons visitées jusqu'à présent. Contrairement à d'autres, elle n'a pas été abandonnée, comme a pu l'être Tikal par exemple en raison de sècheresses répétées. Les espagnols l'ont ainsi connue, d'autant que sa position géographique le rendait bien visible depuis la mer. La ville diffère singulièrement de Copán, Yaxha, Tikal ou Lamanai sur le plan architectural. L'âge d'or maya (la période dite classique) est bien passée. Les édifices sont construits "à la va-vite", peu de sculptures et de finesse dans les lignes des bâtiments. On voit également l'apparition de colonnes, un peu à l'image des colonnes grecques. Pas de gigantesques temples. Seul un château se dresse fièrement face à la mer. A cette période, dite décadente, les mayas étaient en guerre permanentes cités contre cités. On comprend mieux pourquoi la conquête du Mexique par Cortés fut pas si compliquée que ça. Le rôle guerrier de Tulum est mis en exergue par la muraille ceinturant la ville et sa position stratégique face à la mer des Caraïbes. Cette situation en faisait également un point clé dans les échanges commerciaux. La ballade, somme toute relativement courte est agréable. Entre autres bâtiments, la ville recèle de deux points un peu singuliers : une maison construite au dessus d'une cenote (grotte remplie d'eau) -sympa-, et une stèle. Cette dernière est surprenante car bien antérieure à la construction de la cité et à cette période les mayas ne prenaient plus le temps de graver des stèles. Elle a dû être extraite d'un autre site.

    Le clou du spectacle sera pour… Corenthin, dans la foulée de la promenade, en contrebas du château, que nous mitraillons allègrement avant de descendre. En effet, il s'y trouve une magnifique plage -ou comment joindre visite et baignade-. Comme hier, nous sommes émerveillés devant le subtile mélange de blanc très clair, couleur du sable, et de turquoise, couleur de l'eau. Le ciel parait presque fade à côté. En bas, le sable est si fin qu'il nous caresse les pieds. Le bain n'est pas en reste, très agréable. La transparence et la douceur de l'eau nous fait oublier la traitrise du soleil. Aux bleus turquoises, j'ai (Coco) fini par ajouter du rouge dans le décor. Non non, je ne me suis pas peint les joues pour jouer à l'indien, le soleil s'en est chargé pour moi.

    Terminamos el día con una ducha… fresca y sobre todo una sesión "rebanada" de crema contra las quemaduras de sol. Luego, fuimos a comer mariscos (tacos de camarones) y pechuga de pollo al restaurante. Un gusto para mis papilas! Mañana, iremos a un cenote… seguramente en bici.

    Hasta mañana amigos (acá, todos son "amigos").


    Tulum - Las ruinas Tulum - Las ruinas

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  •  ¡Hola! ¿Como están? Acá, todo bien. Hoy, tomé conciencia que hemos empezado la tercera semana de este viaje! Ya!

    Hier soir, je me suis  couché tard, en partie raison du temps à faire le blog, et pour l'autre partie à re-planifier une partie de la suite du voyage. A l'heure où j'écris ces lignes, nous n'avons toujours pas de logement pour mercredi. Nous verrons sur place. Bref, j'ai passé le début de nuit en bas avec pour seuls compagnons mon mac et Mimo un italien très sympa travaillant dans l'auberge. Seuls âmes en peine dans le noir, nous avons pris une bière ensemble, agrémentée de tomate piquante. Pour être précis, je n'ai pris que deux gorgées, afin de partager un moment avec lui. Ceux qui me connaissent se rassureront, je ne bois pas encore :-). Je suis donc tombé dans mon lit comme un sac de sable fin, le marchand ayant mis également une pincée dans mes yeux.

    Ce matin, réveil tôt. 6h30 sans aide extérieur. L'excitation de ce voyage m'empêche de dormir. Coco est toujours rouge de visage, paupières comprises, mais ça va mieux. Je l'ai badigeonné toute la nuit (à son coucher, au mien pendant son sommeil, et en me réveillant au milieu de la nuit). Ce matin, re-belote : séance crème. Pour gagner du temps je commence même à l'habiller! Je dois avoir pris le soleil sur la tête!!! Nous prenons tout de même le temps de prendre "el desayuno". Ce matin, crepas con platano. Un régal ; mais Corenthin déjeune toujours aussi peu.

    Nous louons ensuite nos vélos pour la journée, comme prévu hier. Surprise : ceux-ci sont sans vitesses et sans freins.
    - Papa, comment on va faire pour freiner???
    - on rétropédalera :-)
    - On quoi???
    - Arg… c'est bien compliqué à comprendre que je ne peux même pas relever la pédale en pédalant en arrière pour me mettre en position de démarrage.
    C'est en mode équilibriste pour Corenthin que nous partons vers le gran cenote. 6km de vélo -2 tranquilles dans Tulum, et 4 sur la route qui mène à Cobá.- 4km stressants en raison des voitures passant si vite, si près. Heureusement, la circulation est légère ce matin. Le soleil, lui, est déjà lourd comme le plomb. Crème et chapeau protègent ma peau désespérément blanche (dixit papa). Nous arrivons tôt (8h45) à l'entrée du site. C'est une très bonne idée car nous avons à ce moment là les lieux pour nous seuls!

    Un cenote est une grotte pleine d'eau douce -entendre par là "non salée"-. Nous entrons tout d'abord un peu timidement dans l'eau, très fraiche, puis encore plus timidement dans la grotte. J'ai (Coco) un peu peur des chauves-souris au plafond. Nous louons masques, tubas et palmes pour une matinée de snorkeling. Nous nous aventurons finalement plus loin que le simple bord, Coco dépassant ses peurs. Nous découvrons alors des merveilles au fond de l'eau clair. Il ne s'agit pas spécialement des petits poissons à moustaches que nous arrivons à toucher, ni des tortues qui nous accompagnent. Avez vous déjà visité une grotte de stalactites et stalagmites? Un cenote c'est pareil, l'eau turquoise d'une pureté exceptionnelle en plus. Nous passons près de 2 heure dans l'eau froide, littéralement hypnotisés par le spectacle. L'eau est si clair que nous voyons le fond tout près de nous, malgré les 5 à 10m de profondeur. Même le sol du bout de la grotte est clair, alors que nous le voyions pas de dehors. Trop sombre. Ce cenote est reliée à d'autres par une série de galeries. Il est possible d'y faire de la plongée en bouteille. Nous regrettons de ne pas avoir le niveau requis : le spectacle doit être extraordinaire. Nous aurons eu le loisir d'en capter un bout, profitant même de l'éclairage de plongeurs descendus plus bas. Nous ne pourrons malheureusement pas partager l'ensemble de ces moments avec vous en image : mon appareil n'est pas (pas encore?) insubmersible.

    Alors que je (Coco) ne voulais pas entrer dans l'eau, de peur de voir un squelette dans la grotte (voir l'article Actun Tunichil Muknal), voilà à présent que je ne veux plus en sortir… Papa, bienveillant pour une fois, me laisse barboter à ma guise. Saurez vous me retrouver, de face, sur le dos, à demi-immergé, entrant dans la grotte, plongeant… sur quelques unes des photos ? Papa aussi reste dans le "bain", plus que d'habitude à la mer. Je me disais bien: c'est étonnant qu'il ne me sorte pas de l'eau. C'est finalement le froid qui aura raison de nous, ainsi que la foule qui commence à arriver en force. Nous sortons de l'eau, la peau violette. Ca changera du rouge… pour un temps. Nous éviterons toutefois de nous sécher au soleil… Tout juste avançons nous admirer une fois encore les couleurs de l'eau à présent que le soleil est suffisamment haut dans le ciel.

    Le temps passe, midi arrive quand nous sommes sec. Ce n'est pas une très bonne idée de partir maintenant. Mais couverts de crème, histoire de passer en mode blanc cassé à présent, nous nous lançons finalement sur le chemin du retour, ou plutôt de la plage. Nous avons les vélos pour la journée et en profitons bien. Nous retrouvons au bout de la routes ces mêmes bleus et blancs qui nous régalent les yeux. Décidément nous en aurons vu de toutes les couleurs aujourd'hui, le vert des cocotiers et des quelques arbres du cenote et de la plage complétant la palette de l'artiste qui a peint ces décors. La baignade était limitée à sa portion congrue. Quemaduras obligent (je le dis en espagnol pour ne pas effrayer maman) = alternance de crèmages, d'attentes à l'ombre pour absorber, puis de baignades à durées limitées. Avec les lunettes et le chapeau. Ce n'est qu'en fin d'après-midi que j'ai eu quartier libre, papa m'accompagnant même dans l'eau si chaude. Je (Steeve) ne regretterai pas de ne pas être allé a Cancún. Deux filles française de Toulouse qui y sont arrivés ont fini de nous en dissuader. A Tulum la côte est magnifique et, semble-t-il, bien plus naturelle.

    Après avoir mangé quelques tacos, nous passerons la soirée à l'auberge avec un charmant jeune couple de canadiens, Stéphanie d'origine mauricienne, et Carlos, argentin (que bueno!), de Rosario. Coco a joué à l'ipad avec eux, leur expliquant comment ça marche (…), puis avec Mimo, et, pour finir, tout seul! 1h! Ce fut sans conteste un des meilleurs moment de ses vacances :-). Un énorme merci à eux et un clin d'oeil pour avoir également posté un commentaire sur le blog, de même qu'au trio de mal-entendant qui ont également parcouru ces photos!

    Mañana, el plano es de ir a Piste, para visitar las ruinas de Chichen Itzá pasado mañana. Hasta pronto.

    El Gran Cenote

    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

     Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

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    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

     

     Et encore la plage

    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

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    Tulum - El gran cenote Tulum - El gran cenote

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  • Ca y est, c'est notre dernier jour à Tulum. Nous allons attraper le bus pour Piste, à 4km de Chichén Itzá que nous visiterons demain. Mais avant cela, nous sommes allé prendre un dernier bain de mer. La matinée devant être cool, j'ai laissé dormir un peu Corenthin. La bonne nouvelle du réveil est que ses joues sont moins rouges que la veille. La séance épluchure n'est pas pour tout de suite. Nous avons petit-déjeuné avec Stéphanie et Carlos (arroz pour Coco, complété de tacos, frijoles, huevos revueltos con cebollas y tomates) avant d'emporter tongs et serviettes direction la langue de sable fin. Ce matin, nous avons eu la plage pour nous seuls, ou presque. Un pur moment bonheur! En milieu de matinée, nous y croiserons deux filles rencontrées il y a 2 semaines à Tikal. C'est très amusant. Nous prenons d'un dernier bain très apprécié avant que le soleil ne commence à nous signifier qu'il est temps que nous quittions ce petit bout de paradis. Une dernière glace, un dernier coco (à boire et à manger…) et nous rentrons chercher nos affaires et faire nos adieux. Peut-être aurais-je dû prévoir un jour de plus ici : il y a tant de choses à faire, comme nager avec les tortues à Akumal (il parait que c'est beau, même si c'est noir de monde), ou passer une journée sur l'ile Holbox (magnifique, mais compliqué d'accès semble-t-il). L'ambiance était superbe. Tout ça sera pour un autre voyage, assurément!

    En début d'après midi, nous prenons le bus, en même temps que Julien et Hélène, un couple de français très sympathiques de Saint Etienne logeant dans la même posada que nous à Tulum. Ils terminent tout doucement leur séjour… débuté en janvier (pour un tour du monde!). Nous ferons un bout de chemin en commun. Après 3h de bus tout confort, nous arrivons à Piste, non pas à 4km mais vraiment aux portes de Chichén Itzá. Là, nous prenons possession d'une chambre dans une posada -la même que nos compagnons de route-. Juste le temps de manger sur le pouce et de préparer le pique-nique du lendemain -manger sur Chichén Itzá semble très onéreux- et nous filons sur site pour un son et lumière aux pieds des temples. Le spectacle dure 3/4 d'heure expliquant l'histoire de la cité, le rôle de quelques temples, quelques us et coutumes mayas… le tout sous les projecteurs colorés habillant de lumière quelques uns des monuments. Même si nous ne comprenant pas tout, le spectacle est majestueux. Nous en avons d'autant plus hâte de voir le site de jour. Nous envahirons les lieux dès l'ouverture, forcément…

    Pusimos una fotos de la ruinas de noche, con las luces. Pero sin flash, si tripod, la mayoría es borrosa. Mañana, les enseñaremos las mismas de día… con los otros templos por supuesto.
    Abrazos a todos

    Tulum dernière...

     Ultimo día en Tulum y llegada en Piste - Chichén Itza Ultimo día en Tulum y llegada en Piste - Chichén Itza Ultimo día en Tulum y llegada en Piste - Chichén Itza

    Ultimo día en Tulum y llegada en Piste - Chichén Itza Ultimo día en Tulum y llegada en Piste - Chichén Itza

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    Ultimo día en Tulum y llegada en Piste - Chichén Itza

     

    Chichén Itzá première...

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  •  Bonjour à vous qui nous suivez, quotidiennement ou plus épisodiquement. Mille mercis pour vos commentaires qui nous font toujours plaisir.

    Aujourd'hui, le programme fut chargé. La journée a débuté ce matin tôt par la visite -de jour- de Chichén Itzá. Nous avons eu la bonne idée d'arriver à l'ouverture (un peu avant même), vu les hordes de touristes débarquant vers 10h30. Nous étions les premiers à investir le site avec nos voisins de chambrée stéphanois. Une fois entrés sur les lieux, nos routes se sont séparées, bien que nous nous soyons croisés régulièrement au cours de la visite. Que dire sur Chichén Itzá? Beaucoup de choses. Trop pour tout commenter et tout raconter. Nous sommes déjà assez long comme cela dans nos écrits. Pour faire simple, le site est composé de deux parties : une maya pure (dite Puuc), et une plus récente dite maya-toltèque. Comme d'autres lieux, Chichén Itzá a été érigée une première fois, abandonnée, puis ré-investie plus tard, avant d'être définitivement oubliée. La nature se chargeant de la masquer aux conquistadores puis au monde avant se découverte il n'y a pas si longtemps.

    Nous commençons la visite par la partie toltèque, la mieux préservée et la plus impressionnante. Après quelques dizaines de mètre seulement, nous tombons nez à nez avec le temple le plus imposant. Celui là même que nous partagions avec vous hier, au travers de photos presque noires. Majestueux! Son orientation est fonction de la direction des rayons du soleil lors des équinoxes, révélant les connaissances en astronomie et géométrie des mayas. Peut-être pouvons nous trouver là matière à exercice mathématiques pour nos petites têtes blondes. Passons à l'arithmétique à présent. Chaque escalier compte 91 marches, sauf un avec une de plus. Sachant qu'il y a 4 faces, nous vous laissons faire le compte et conclure quant à la signification des marches… Nous ne nous attarderons pas sur le rôle sacré du temple qui servait à implorer le dieu Chac afin qu'il apporte la pluie, pour faire pousser les semences. Nous continuons notre route en direction du terrain de pelote. Immense, c'est le moins que l'on puisse dire. C'est le plus grand de tous les sites de la région semble-t-il. En tous les cas, c'est bien le plus grand que nous ayons vu jusque là. Sur les enceintes, de chaque côté, nous y observons attentivement des frises finement sculptées. Corenthin ayant décodé leurs significations (à l'aide du guide du routard), nous nous y attardons un peu plus. Nous découvrons gravé dans la pierre un joueur avec une batte (à droite). A sa gauche, se trouve une balle de pelote avec un crâne à l'intérieur symbolisant la mort ("regarde papa, on le voit super bien!"). Rappelons nous que ce jeu mettait en scène la lutte entre le monde et l'inframonde. Entre les deux -joueur et balle- est représenté le capitaine de l'équipe vainqueur, la tête coupée, "c'était un honneur" comme dit le routard. "Mais ils étaient fous ce mayas" ajoute mon guide en culottes courte. De son cou jaillissent 6 jets de sang représentant les 6 joueurs de l'équipe (sans leur capitaine). Au centre du terrain, l'acoustique est incroyable : en frappant dans nos mains plusieurs échos nous reviennent aux oreilles. Le bruit des joueurs frappant dans la balle de bois devait être assourdissant. Nous finissons tout de même par quitter le terrain, pour passer devant un certain nombre de temples, entre autres : le temple de l'aigle et du jaguar (l'aigle sculpté tenant dans ses serres le coeur d'un sacrifié), le temple de Venus (orné d'un serpent qui ondule, de poissons, et du dieu Quetzalcóati  (serpent à plume - dieu de la fertilité), sortant de la bouche d'un serpent)… Cahin-caha, nous arrivons devant le temples dit des milles colonnes -en raison des ses très nombreuses… colonnes bien sûr-. Mille? J'avoue que nous n'avons pas eu le courage de compter. Nous longeons son enceinte pour découvrir une multitude d'autres structures et places (marché, bain de vapeur). Nous passons à côté d'une cenote, à peine visible dans la jungle malgré sa taille énorme, avant d'aborder la partie maya pure. Bien que plus abimées, plusieurs temples, "églises" (nom donnés par les espagnols, bien sûr) et autres bâtiments rythment notre ballade. Là encore beaucoup de frises ornes les façades. Nous finirons par un crochet vers une seconde cenote, située en bout de site. Celle-ci servait également de lieu cérémoniel. Des offrandes y étaient jetées aux dieux… Bref, une matinée superbe. Un seul bémol: le site est littéralement envahi par les marchands ambulants dès le milieu de matinée. On se croirait au marché aux puces un dimanche aux heures d'affluence. C'est bien dommage car à mon sens cela porte un coup à la beauté du cadre.

    Nous quittons les lieux un peu avant midi et avons à peine le temps d'attraper un bus pour Merida. Tout confort ce qui me surprend pour une seconde classe. Ayant pris le bus avant l'heure, quelque chose me dit que nous avons pris une première classe au prix de la seconde. Tant mieux! Nous voyons en route quelques maisons toujours construites sur le modèle maya de l'époque : enceintes à l'aide de pieux en bois et toit en chaume. Tout juste quelques unes ont vu la tôle ondulée remplacer la chaume : signe des temps "modernes". A Mérida, nous changeons de terminal (en taxi…) et avons la chance d'avoir un bus presque tout de suite pour Santa Elena, à quelques lieux d'Uxmal que nous visiterons demain. Tout s'enchaîne à merveille… Mais la mécanique ne tardera pas à s'enrayer. Ce second bus était un peu moins moderne. Enfin, il était franchement déglingué.  Nous finissons par tomber en panne. Fatalement. Le chauffeur peste, ce qui ne nous rassure pas. Il sort, ouvre le capot, revient, prend une pince, bricole un peu, et coupe le moteur. Nous ne sommes qu'à 30 km de Santa Elena… pas de chance. Au bout de 20', le chauffeur remonte dans le bus et redémarre, nous prouvant que si ses talents de conducteur sont à réviser, ceux de garagiste-bricoleur ne sont pas si mal. Nous arrivons en sueur à l'auberge où nous passerons la nuit. Pas de spectacle ce soir : le taxi est un peu cher pour notre bourse qui maigrit comme peau de chagrin. Nous sommes également bien fatigués. Nous prenons le temps d'aller à un cybercafé pour tenter de poser ce récit. Peine perdue, le réseau est déraisonnablement lent. Nous sommes coupés d'internet ici, et même de réseau téléphonique, mais les lieux sont très jolis et cela nous fait également du bien.

    Hasta pronto…

    Chichén Itzá

     

    La partie toltèque

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    La partie maya pure (Puuc)

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     Chichén Itzá Chichén Itzá


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  • Coupés d'internet hier, nous postons trois fois aujourd'hui. Pourquoi trois? Tout simplement parce qu'en plus de l'article en retard, aujourd'hui nous avons fait deux visites. La première, prévue, à Uxmal, et la seconde, à Campeche, où nous sommes arrivés en fin d'après-midi. Nous avons débarqué assez tôt pour profiter de la ville. Nous ferons un article à part sur Campeche. Hier, ce fut la découverte de Chichén Itzá : si vous n'êtes pas encore allée visiter le site… web (ou le vrai), n'hésitez pas à y faire un tour… à travers nos yeux.

    Uxmal ce matin nous disions. Nous nous sommes levés aux aurores, comme vous le constaterez sur les images. Nous voulions être sur site à l'ouverture et la seule possibilité était d'attraper au passage le bus Campeche-Merida passant vers 6h30 à Santa Elena. Nous l'attraperons bien… vers 7h, presque comme dans le sketch de Chevalier-Laspalès (c'est nous qui voyions). Mais c'était largement suffisant pour rejoindre le site, 20' plus tard. Surprise sympa : nous croisons sur le parvis d'entrée Julien et Hélène, le couple d'instituteurs stéphanois. A croire que nous nous sommes donnés rendez vous. Ou alors seraient-ils venu faire faire ses devoirs à Corenthin? Non, non, le simple hasard. C'est plus ou moins de concert, au gré de nos déambulations respectives, que nous arpentons les différentes allées du site. Nous croisons également un couple de suisse tessinois très sympa, et les recroiserons régulièrement.

    Le site d'Uxmal est plus modeste que celui de Chichén Itzá. Néanmoins il possède à nos yeux bien des atouts. Sa première pyramide -pyramide du devin-, est de base non pas carrée, mais ovale, ce qui en fait un monument quelque peu singulier. Encore un vous me direz… En effet… Cet imposant édifice est orné en son sommet d'une multitude de frises finement exécutées. Comme bien d'autres temples, il a lui aussi été construit une première fois, de nouvelles structures ayant été alors ajoutées aux premières. Sur sa face arrière nous observons bien le petit temple trônant en son sommet. Malheureusement nous ne pouvons plus escalader les marches pour admirer l'oeuvre de plus près. En contrebas, elle nous apparaît néanmoins comme une tête, l'entrée ressemblant à une bouche. Face à ce temple, quelques autres structures diffèrent également de celles vues jusqu'à présent, Chichén Itzá mise à part. Nous sommes ici encore dans l'enceinte d'une cité Puuc. Sur quelques bâtiment nous observons des représentations de Chac -dieu de la pluie-, d'oiseaux, d'imitation de la paille recouvrant les toits des maisons mayas, ou encore de grains de maïs. Ce second temple, dit le carré des oiseaux, avait vraisemblablement une fonction religieuse. Nous y voyons également un ensemble de "canalisations" permettant la récupération des eaux de pluie. Juste derrière, est posé un temple baptisé "quadrilatère des nonnes" par les conquistadores. De nonnes il n'y avait pas, vous vous en doutez. Ou alors elles devaient cohabiter avec Chac, ce qui est peu vraisemblable vous en conviendrez. Nous laissons dernière nous ces temples pour traverser un jeu de pelote… en réfection. Quel dommage! Nous prenons la direction d'autres édifices (le palais du gouverneur - imposant et finement sculpté-, la maison des tortues -en raison de ses ornements-), avant d'escalader la grande pyramide. Il est 10h et nous sommes toujours peu nombreux. Pas un marchand ambulant en vue. Voila un second atout d'Uxmal. Du haut de la pyramide nous admirons l'ensemble du site. La vue sur la canope est moins impressionnante qu'à Tikal, néanmoins nous en profitons pleinement. Nous terminerons notre tour par la visite d'un… cimetière, d'un "pigeonnier" (sans doute un palais) et… d'une rangée de phallus, symboles de la fertilité. Voila qui m'a valu un petit cours de vocabulaire et d'anatomie… J'ai bien tenté le "Corenthin, vient voir les champignons", mais Coco avait le routard en main et on ne la lui fait pas…

    Al final, aún si Uxmal es mas pequeño que Chichén Itzá, preferí este sitio. Coco también lo prefirió. Tiene mas de esculturas, con mas de de detalles. Se puede todavía subir un de los edificios de donde tenemos une vista maravillosa. Y sobre todo es un sitio mucho mas calmos. Barbaro! Si un día, algunos de ustedes pasan por acá, no tienen que faltar esta visita!

    11h, nous sortons du parc prendre au passage (encore) le bus pour Campeche. Il est sensé passer vers 11h30. Nous avons donc le temps. Nous rêvons tellement que nous atteignons le bord de la route avant de prendre subitement conscience que nos sacs à dos sont toujours à la consigne! Nous aurions été bien à Campeche sans nos affaires! Je cours les rechercher, me remettant les idées en place… Nous n'attendrons pas longtemps. Juste le temps de discuter une dernière fois avec les tessinois, d'échanger nos coordonnées, et Coco de recevoir un magnifique couteau suisse multifonctions d'Esther. Il est est ravi!! Il voudra le garder dans sa poche toute la journée, mais nous le rangerons précautionneusement. Voila un beau présent! Nous saluons une dernière fois nos compagnons de route du jour, et donnons rendez vous à Hélène et Julien… à Palenque. La probabilité que nous nous y retrouvions est assez forte. A présent, direction Campeche.

     

    Uxmal & Campeche Uxmal & Campeche Uxmal & Campeche

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  • Comme annoncé sur l'article précédent (Uxmal), la ballade dans Campeche nous donne l'occasion de rédiger un 3ème article.

    Nous vous avons donc laissé à Uxmal, d'où nous avons bien un bus bien confortable pour notre étape suivante. Nous avons prévu de n'y passer que la nuit avant de prendre le chemin de Palenque. Les 2h30 de route passent très vite : Corenthin dormant sa tête posée sur mes genoux, moi-même ne résistant pas au moelleux des sièges. Nous nous réveillons tout surpris au terminal de Campeche. Nous y croisons un couple de français se rendant au centre ville. Leur hôtel n'est pas loin d'où nous tenterons de trouver une chambre et choisissons de partager un taxi. Après une attente assez longue, nous nous rabattons sur les bus de ville. Ce qui se révéla être un bon choix. Nous sommes arrivés où nous souhaitions (à peu près), à moindre coût. Nous trouvons facilement à nous loger. L'heure relativement précoce nous incite (enfin M'incite) finalement à arpenter les rue de la ville. Nous ne le regretterons pas. Campeche est une ville à l'architecture coloniale typique. A l'image d'Antigua, les maisons à l'intérieur des remparts -ou de ce qu'il en reste- sont toutes colorées. A chaque demeure ses pastels, le tout formant un ensemble très harmonieux. Nous nous délectons à nous perdre à travers les ruelles de la ville, d'un bout de rempart à l'autre, par ses deux portes d'entrée (côté terre - puerta tierra- et côté mer -puerta mar-). Peu loin du front de mer, un magnifique parc carré -zócalo- fait face à la cathédrale de la ville, pas en reste en terme d'architecture. Nous retournerons de nuit sur la place, baignée de lumière, la cathédrale ayant revêtu elle aussi des habits de lumière. C'est épuisé que nous terminons cette article, Corenthin n'ayant d'ailleurs pas pu résister jusqu'au bout. Demain, nous prendrons plus notre temps, notre bus n'étant qu'en fin de matinée. Journée trajet (6h), forcément sans nouvelles.

    Abrazos a todos que nos siguen. Muchos gracias por eso!

    Et bonne chance à Christophe. Nous non plus ne te voyons pas  d'où nous sommes nous bougeons trop, c'est vrai!

     

    Campeche Campeche Campeche

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    Campeche

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    Campeche


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  • Pas de blog depuis deux jours. Nous en sommes désolé. Entre la journée de transition et l'absence de réseau, toile comme téléphone,  nous n'avons pas eu le plaisir de pouvoir partager la suite de notre aventure. Nous logions en dehors de la ville, proche de l'entrée de la zone archéologique, au milieu de la selva. Voici donc une première "réparation".

    4 Août: journée de transition entre Campeche et Palenque. En effet, 6h de route nous attendent, avec pour seuls départs existant un bus quittant la ville à 11h, un autre à 21h45. Nous avons jeté notre dévolu sur le premier. Pour autant, nous nous levons tôt après que j'aie (Steeve) passé une mauvaise nuit. Le ventilateur de la chambre au fonctionnement binaire nous a laissé le choix entre mourir de chaud -nous mouillions nos draps en fondant-, ou dormir sous un hélicoptère lancé à pleine vitesse -pour le bruit comme pour la tempête engendrée-. Nous avons tiré avantage de la ventilation féroce pour sécher les 2 tee-shirts lavés à la hâte. Nous n'avions pas le choix si nous ne voulions par être torse nu. Vers 2h30 du matin, j'ai fini par opter pour le calme, histoire de dormir un peu. 6h30, je (Steeve) me lève un peu moins malade que la veille. 2 immodiums étant passés par là, je me vide un peu moins. Corenthin est de bonne humeur et je donne le change afin de ne pas l'inquiéter. Il l'est assez comme cela. Il me rassure car ce matin il déjeune bien. J'en suis très content et le lui dit. Sitôt nos ventres pleins, nous filons vers le terminal de bus. Nous n'avons pas pu réserver la veille et avons un mauvais pressentiment. Il ne tardera pas à se confirmer: plus de place libre aujourd'hui. J'explique que nous avons un cabanon réservé à Palenque et que nous pouvons voyager dans le couloir. Cela n'est malheureusement pas autorisé. Contrairement aux idées reçues, le Mexique n'est pas (est peu) le pays des chicken-bus. La caricature des bus bondés correspond très bien à ce que nous avons rencontré… au Guatemala! Bref, la solution de recours est de prendre un bus pour Emilio Zapata -3h plus tard- et de trouver là bas une "correspondance" pour rejoindre Palenque, à une heure de route supplémentaire. Voila une journée qui s'assombrit. Je suis de mauvaise humeur mais ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Nous décidons de tenter de discuter avec le chauffeur: peut-être qu'au dernier moment deux places seront libres? Même si nous avons 0% de chance que ce soit le cas dis-je fataliste à Corenthin. Lui, moins pessimiste que moi, parie sur une probabilité de 1 sur un milliard. Cela me redonne du baume au coeur et nous tentons cette infime chance. Avec succès: par nous ne savons quel miracle il reste effectivement 2 places dans le bus. Dans l'affaire, ma négligence m'aura couté la bagatelle de 150 pesos. 10 petits de nos euros, soit ma nuit d'auberge, mais nous commençons tout doucement à resserrer les cordons de notre bourse. Nous avons été obligé de prendre deux places tarif plein et je n'ai pas la force de parlementer, malade et conscient de la chance que nous avons eu. Je profite pour éplucher Corenthin: ça y est, sa peau séchée a décidé de le quitter. Je n'en serait que plus vigilant désormais lors des séances crème.

    La route se passe sans encombre. Nous longeons la côte un moment, avant de doucement s'en écarter pour nous enfoncer à l'intérieur du pays. Les paysages deviennent verdoyants, nous frôlons des lagunes, enjambons de magnifiques cours d'eau, apercevons ici où là des rapaces, hérons, cormorans. Nous ne voyons pas défiler tout le paysage, endormi pas le ronronnement du moteur et le bercement de la route, me donnant parfois le mal de mer. Après cette longue route, ponctuée de deux poses -dont une à… Emilio Zapata-, nous arrivons doucement sur Palenque. Nous apercevons là, tout près, la jungle, elle-même encerclée de sierras pas si lointaines. Notre cabanon est à l'écart du village, en lisière de la selva, non loin de l'entrée du parc. C'est le coeur léger, après nous être restaurés, que nous nous endormons, bercés par la mélodie des nombreux insectes nocturnes, ou autres singes hurleurs.

    5 Août: enfin la découverte des ruines. J'ai dormi comme un bébé cette nuit. L'immodium supplémentaire a semble-t-il fait son effet. Nous nous levons presque en même temps que le soleil pour rallier le site au plus tôt. Pas par impatience, nous avons la journée devant nous. Nous voulons cette fois encore éviter la foule. Les singes hurleurs ne tardent pas à se réveiller eux-aussi, nous saluant de leurs cris rauques. Ils nous offrent même quelques fruits (enfin ce qu'il en reste), mais nous déclinons ce présent. Les fourmis, elles, sont déjà au travail. C'est une vrai rangée de feuilles ambulantes qui nous barre gentiment le chemin. On dirait une marche militaire de par la synchronisation quasi-parfaite. Nous laissons les singes à leurs complaintes et entamons la route à pied. Nous ne tardons pas à croiser un colectivo qui nous conduira à bon port en quelques minutes à peine. 8h et pico, nous pénétrons l'enceinte. Après quelques pas seulement, nous arrivons devant une série de 3 édifices, dont le dit temple des inscriptions à notre droite (en partie en réfection), et le palacio juste face à nous. Le temple des inscriptions est appelé ainsi en raison des nombreux glyphes qu'il  porte sur sa façade. Un véritable livre d'histoire à ciel ouvert. En son centre, à l'intérieur, il renferme un escalier "secret" menant tout droit au tombeau du grand roi Pacal, bâtisseur de la cité. Nous ne verrons pas grand chose de ces richesses, l'ascension de l'édifice étant désormais interdite (sauf arrangement… quand il y a peu de monde). Nous trouverons plus tard le fameux sarcophage au musée: une petite tombe de seulement 3t, gravées de tous les côtés. Nous montons sur le palacio et serpentons à travers ses dédales de pièces, patios, escalier internes, couloires… Partout, des scènes, des glyphes, magnifiquement sculptées à même la roche ou sur du stuc, retraçant l'histoire de la cité. Dans son dos, quelques temples complètent le tableau. Nous ne les citerons pas tous, mais la plupart sont gravés, ou renferment en leur sommet un autel complétée d'une plaque célébrant divers événements de la ville (passation de pouvoir entre Pacal et son fils serpent-jaguar…).  Nous faisons relativement vite le tour de la partie principale. Le site est relativement petit (sa partie dégagée en tout cas). Palenque n'était semble-t-il pas une citée majeure. Néanmoins, c'est une des seules ou nous voyons autant de gravures et glyphes, le tout dans un état de conservation incroyable (avec Copán dans une moindre mesure pour les gravures). Nous traversons le jeu de pelote, aux dimensions modestes et escaladons quelques pyramides lui faisant face. Un autre atout de Palenque est de pouvoir monter sur les pyramides, certes moins hautes qu'à Tikal, mais d'où la vue sur le site est exceptionnelle. Nous finissons par descendre -c'est le mot- dans la partie résidentielle, adossée à un petit ruisseau. Et oui, l'eau coule ici. Nous y voyons vasques et cascades. En ce moment, seuls quelques filets serpentes tranquillement à travers la selva. L'eau ne coule pas à flot, d'où l'existence ici aussi de systèmes de récupération de l'eau de pluie. Nous finissons la visite par le musée, renfermant la modeste demeure ultime de Pacal, ainsi qu'un grand nombre d'objets retrouvés sur le site (céramiques, masques mortuaires en jade, visages gravés…). Midi, nous sortons du site. Nous n'avons pas vu Julien et Hélène à Palenque. Corenthin en est très déçu, et j'avoue que je le suis également un peu. Pas de chance; ils ont dû arriver un jour plus tôt. Nous leur écrirons, c'est sûr! Tout en en discutant, nous retournons vers le village, à 7km des ruines. En colectivo bien sûr.

    Tenemos que recuperar ahi la ropa que pusimos ayer en la lavandería. Fue necesario para que no quedemos nudos mañana! Intentamos de tomarla pronto, para ir después bañarnos en una maravillosa cascada. Mala suerte, no esta limpia todavía. Guardamos paciencia y vamos a comer tacos en en centro. Nos dos, si si.

    Pour faire passer le temps, nos déambulons dans le vaste marché qui recouvre zócalo -le centre-. Nous passons devant un énorme ensemble d'étalages sous toiles de fortunes, le tout formant une gigantesque mosaïque colorée. L'ensemble est gentiment désordonné, si bien que nous passons plusieurs fois devant les mêmes étalages. Nous y dépensons quelques pesos avant de… retourner à l'auberge avec notre linge. Excessivement prudent, je n'ai pas pris assez d'argent pour pouvoir faire l'aller-retour à la cascade Misol-Ha ou nous souhaitions nous tremper. J'ai oublié qu'au Chiapas, il y a deux entrées à payer sur nombreux sites: la taxe officielle, et la taxe "officielle"… zappatiste. Nous ne perdons pas beaucoup de temps et profitons alors pour laisser le linge dans le cabanon. De retour en ville, nous attendons fébrilement le colectivo menant à Ocosingo, la cascade étant sur son passage. Devant l'attente (le double du 1/4 d'heure annoncé) et le peu de temps qu'il nous restera alors sur site, nous décidons de renoncer. C'est alors que le combi arrive, pris d'assaut -au sens propre du terme- par ceux qui comme nous attendaient. Les personnes arrivant sur Palenque peuvent à peine en descendre: nous ne regrettons pas notre renoncement et nous consolons avec deux boules glacées.

    Regresamos al hostel, caminando, una hora, despacio. Me duele todavía al estomago… Pensé que el comprimido de esta mañana hizo su trabajo. El cafe que bebí después de almorzar me acordó que tuve que tener mas cuidado. Esta noche, comeremos una pizza. Chiquitito será muy contento, aún si poco a poco se acostumbró con la cocina local. Esta noche, yo perdí mi piel también. En la espalda… Pasé demasiado de tiempo a mirar Coco bañarse, y bañarme el sol detrás de mi.

    Mañana, llegaremos pronto. El "asunto" del colectivo para Ocosingo nos quedó a pensar que tenemos que tomar precauciones. Sobre todo, queremos hacer  la ruta en dos partes: primera hasta Agua Azule, y luego desde Agua Azul hasta Ocosingo. A ver…

     

    Palenque Palenque

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  • Para empezar, gracias para sus mensajes. Ellos nos dan mucha fuerza cada día, para viajar, y tomar tiempo para compartir nuestro viaje.
    Après la première "réparation" suite à notre silence radio, voici la seconde (voir article Palenque). Car absence d'article ne signifie pas que nous n'ayons rien fait. Bien au contraire, vous nous connaissez…

    Ce 6 août nous nous levons encore relativement tôt, afin de profiter au maximum de la matinée. Un coup de combi jusqu'au village plus tard, et nous voila au terminal des départs pour Ocosingo. Ce matin, nous vivons l'exact opposé de la scène d'hier: le minibus a du mal à se remplir et nous tardons à partir. Mais nous avons le temps et nous amusons de la situation. Nous démarrons vers 8h30, et nous engageons très vite sur des routes qui montent et descendent, à travers de nombreux lacets. Le Chiapas est très montagneux; cela nous change du Yucatán. Après 1h de route au milieu de jolis décors, nous arrivons à l'embranchement pour Agua Azul, première étape de notre journée. Là, des taxis sont déjà prêts à descendre les touristes-routards que nous sommes sur le chemin des cascades. Descendre est le mot: la route et raide et nous serpentons à travers la végétation quelques minutes à peine. Là, stupeur: nous sommes aux pieds d'une première série de chutes se jetant dans de larges bassins. Nous remontons le rio, succession de cascades plus ou moins hautes, se déversant dans diverses vasques ou baignoires naturelles. L'eau devrait être bleue turquoise si nous en croyons les nombreuses images vue dans les vitrines des agences de Palenque. Le routard la décrit café à la saison des pluies, après l'orage. Ce matin elle tire plutôt sur un très joli vert pastel sur le fond ocre de la roche. Le soleil pénètre à peine sur le site et la luminosité est exceptionnelle. Nous montons jusqu'au dernier bassin, et même un peu plus, pour suivre le rio au delà de la dernière aire de baignade. Sur le chemin de la descente, nous nous arrêtons nous baigner dans le bassin du haut. Histoire de prendre la température de l'eau. Elle est fraiche, mais le bain est agréable. Un peu plus bas, c'est la seconde trempette qui nous attend. La vasque est un peu plus profonde et le monde commence à arriver sur place. Nous traversons le fleuve, un tronc d'arbre nous y aidant. Corenthin s'inquiète un peu des rapides sous ses pieds. Plus haut, nous grimpons sur un arbre et dans un mouvement digne de Tarzan nous sautons d'une branche dans le magnifique bassin qu'il surplombe. Géant! Cela me vaut la réflexion "tu es fou papa, c'est haut quand même". Je l'assume et en souris. Nous continuons notre descente. Face au bassin qui nous attend, une corde est suspendue à un arbre: Corenthin s'amuse à s'y lancer à l'eau, jusqu'à ce qu'un "plat" lui donne l'envie de sortir, m'arrachant cette fois encore un sourire. Mais le moment est bien choisi car le bassin commence à ressembler à une piscine. En chemin, Corenthin fait une dernière trempette, accroché à une corde posée là pour aider les baigneurs à lutter contre le courant (pas si fort, mais quand même). Nous atteignons finalement le pied des cascades, au milieu de la foule. La parking, vide ce matin, est désormais rempli des fourgonnettes des agences de voyage déversant leurs occupants sur les lieux. C'est ce moment que nous choisissons pour nous restaurer là où nous avions laissé nos sacs en arrivant, avant de retourner à l'embranchement, sur les hauteurs. Nous ne tardons pas à attraper un combi finissant sa route vers Ocosingo. Le début du voyage se fait Corenthin sur les genoux, avant qu'un passager ne libère une place en chemin. Je tente d'écrire quelques notes en route, mais dans la carcasse métallique grinçante, tressautante à chaque aspérité de la route, tanguante à chaque virage, l'exercice est délicat. De plus, mes pensées sont quelque peu perturbées par l'idée de nos sacs reposant sur le toit de la fourgonnette. Bien qu'ayant pris l'habitude de ne rien y laisser ni de valeur, ni de fragile. L'heure de route file assez vite, les paysages plus beaux les uns que les autres s'imprimant sur nos rétines, le tout sur fond de raggaeton.

    Arrivés à Ocosingo, nous nous (re)posons le reste de l'après-midi, invité en cela par les paons qui nous accueillent dans la cours de la charmante posada où nous avons choisi de passer la nuit. Tout juste prenons nous le temps de déambuler dans cette ville sans âme, malgré les très beaux massifs montagneux l'entourant. Ocosingo est une grosse ville magasins, ses taxis dont les chauffeurs hèlent sans cesse les passants. Bref, une simple étape pour filer sur le site de Tonina, juste à côté.

    Mañana haremos la visita de Tonina. Ya, la última ruina… Por la tarde, iremos a San Cristobal para descansarnos (quizas) 1 día y media. Abrazos a todos y hasta mañana.

     

    Agua Azul Agua Azul Agua Azul

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  • Ce matin, nous explorons notre dernier site maya. A moins qu'un ultime changement de programme n'en décide autrement. Nous nous réveillons… tôt vous l'aurez deviné. Nous prenons un rapide petit déjeuner, sur le chemin qui nous conduit aux combi. Aujourd'hui, nous n'attendrons pas: à peine arrivé que nous sommes déjà hélés par les rabatteurs. Ce sont nous qui complèterons une camionnette ce matin. Nous partons quasi-immédiatement, pleins à ras-bord, mais arrivons à l'entrée de Tonina seuls. Les autres passagers ont débarqué plus tôt. Nous sommes les premiers sur site -en dehors des restaurateurs de l'ouvrage qui s'affairent déjà-. Nous resterons toute la matinée seuls, ou presque. Tonina est un site bien à l'écart des routes touristiques classiques. La cité vaut néanmoins une halte. Même sous le ciel gris et menaçant de ce matin. Nous avons même le plaisir d'entrer gracieusement dans le site! Voila qui va completer la case "positif" sur l'image que j'ai de l'accueil au Chiapas. Globalement, mes sentiments sont mitigés. Nous avons croisé quelques personnes agressives dans leur façon de démarcher. Hier, nous nous sommes même fait pister par un habitant disons pas dans son état normal. Petit coup de chaud. A l'opposé, nous avons aussi entamé des discussions spontanées avec quelques marchands. Très sympa.

    Revenons-en à nos moutons et Tonina. Le site est petit en termes de surface couverte. Il se résume au jeu de pelote et à l'acropolis. "Résume" est mal choisi car il y a beaucoup à en dire. Le jeu de pelote pour commencer, est d'assez grandes dimensions (moins qu'à Chichén Itzá), et orné de belles pièces gravées dans une pierre rosée. L'ensemble est magnifique. Tout juste faut-il oublier l'issue tragique réservée au capitaine vainqueur. Les abeilles doivent trouver le lieu sympa me fait remarquer Corenthin: elles ont élu domicile sur un des masques. Mais après tout, ne sommes nous pas chez les mayas (l'abeille)? Bon, d'accord, on fatigue. Un peu de sérieux.

    Le second ensemble, lui est gigantesque. Il ne compte pas moins de neuf immenses étages. A chacun ses palais, temples et résidences. Monumental convient parfaitement. C'est en effet tout bonnement ahurissant. Nous commençons par le premier palier, représentant l'inframonde. C'est logiquement que nous pénétrons dans un temple sombre. Quelques rares lumières (posées pour le touriste) et notre lampe torche mécanique nous aide à nous retrouver dans le dédale de couloirs. Sortis, nous escaladons les innombrables marches très abruptes pour accéder au second et troisième paliers. Quelques résidences, temples, et magnifiques gravures sur du stuc y prennent place. Toutes les scènes gravées ne sont pas en parfait état de conservation, mais quelques pièces sont superbes. Les terrasses 4 et 5 sont occupées par les palais de Kukulkán. On y trouve là aussi des résidences, temples et autres édifices aux fonctions diverses (administration, prison…). C'est sur la terrasse 5 que nous avons la surprise d'apercevoir une tombe, le sarcophage étant encore sur les lieux. Sur la terrasse 6, se trouve le palacio celestial ou du monde céleste. Vous aurez compris que le monde des vivants se trouve donc entre l'inframonde et la partie céleste. Sur ce pallier, un stuc extraordinaire raconte une partie de l'histoire de Tonina. Un grillage nous empêche de le voir complètement, mais la fresque est immense (16m de long, 4 de haut). Nous y observons nettement des têtes à l'envers, soleils regardant le ciel, et surtout un squelette tenant dans sa main une chevelure au bout de laquelle une tête pend. Il s'agit de la mort tenant la tête de Kan-Xul (serpent-jaguar), roi de Palenque décapité après un jeu de pelote. La fresque nous rappelle combien l'issue d'un jeu de pelote était sanglante. Grimpant toujours plus haut, nous atteignons enfin le sommet de l'édifice. La vue est saisissante, à 360° sur les montages du Chiapas. Nous prenons plus conscience encore de la dimension du site. En contrebas, la vue sur les temples et sur le jeu de pelote nous émerveille. Nous restons un moment tout en haut, à admirer en silence les alentours, avant de redescendre prudemment. Pessimistes nous avions pris nos kways ce matin, mais ce sont quelques rayons de soleil qui nous accompagnent finalement dans notre descente. En bas, ses rayons inonde enfin le site, lui donnant encore plus de relief.

    Terminamos la mañana visitando el museo. Ahí, se encuentra magnifica cerámicas, estatuas, calendarios mayas y otras piezas encontradas en la antigua ciudad. Salimos del sitio a las 12… la hora de almorzar. Tenemos tiempo: el autobús que nos conduce a San Cristóbal de Las Casas sale alrededor de las 3. Almorzamos despacio, y luego Coco tomé el tiempo de llamar por video su mama… lo necesitó (tan el que su madre).

    La journée se termine par la route vers San Cristóbal. 2h30 pendant lesquelles le bus virevolte sur de multiples lacets, sur des crêtes, descend dans des vallées, passe des cols, au milieu de montagnes verdoyantes. Nous rencontrons quelques maisons par ici, un cheval broutant par là, une école au milieu de nulle part, une ferme… Parfois un village est accroché à la montagne. Seul le gris du ciel rend un peu triste le fond du décor. Nous arrivons à San Cristóbal sous la pluie et cherchons immédiatement à nous loger. Nous trouverons assez vite notre bonheur et malgré l'heure tardive commençons à flâner dans la ville. Superbe. Mais ceci sera pour l'article de demain…

    Besitos a todos!!!

     

    Tonina Tonina Tonina

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  • Comme promis, c'est aujourd'hui que nous vous présentons ce que nous avons retenu de San Cristóbal de Las Casas. Je précise "de Las Casas" car des San Cristóbal, il y en a quelques uns dans le monde… Pour l'anecdote, j'ai consulté la météo de San Cristóbal sur internet et ai mis du temps à me rendre compte que je regardais le temps qu'il allait faire… en Equateur!

    Petit retour en arrière et notre arrivée hier soir. Nous ne vous l'avons pas dit, mais ce sont quelques gouttes de pluie qui nous ont accueillis hier. Rien de bien méchant, même si nous avons tout de même dû sortir nos imperméables. Une fois ressorti de la posada où nus avons jeté nos affaires, plus une goutte n'est venue humidifier le haut de nos crânes et nous en avons profité pour faire nos premiers pas de touristes dans la ville, au sec. Nous avons flâné une petite heure, essentiellement autour de la cathédrale et dans une des deux rues piétonnes de la ville. Après s'être restaurés dans un petit restaurant local sympa, nous sommes allés reprendre des forces pour la longue journée d'aujourd'hui.

    Retour au présent. Nous commençons la journée par un petit déjeuner copieux, afin d'emmagasiner le plein d'énergie pour la matinée. Météorologiquement parlant, la journée s'annonce maussade. Il fait gris, mais pour le moment pas une goutte ne menace de tomber du ciel. Nous entamons donc notre découverte de la ville coloniale typique. En cela, San Cristóbal ressemble beaucoup à Antigua (Guatemala) ou encore à Campeche (Yucatan). Ses ruelles alignent une multitude de maisons qui rivalisent de couleurs, pastels ou plus vives. Les diverses églises ne sont pas en reste: le templo Guadalupe -blanc avec ses colonnes jaunes, perché au bout de la rue du même nom-, le templo San Francisco -rosâtre à bords rouge, sous des rubans rouges et blancs-, l'église Santa Lucia -magnifique toute de bleu vêtue-, l'église San Cristóbal -blanche et rouge elle-aussi, perché sur une autre colline-, la cathédrale -magnifique de jaune aux reliefs rouges-, le templo Santo Domingo -plutôt ocre, mais à la façade finement sculptée-, la iglesia de mexicanos -blanche à reliefs rouges- et l'église de la Merced -blanche, à colonnes saumons-. Nous commençons la visite par l'église de Guadalupe, proche de notre posada. De là la vue est superbe sur la ville. En redescendant, nous avons la surprise de croiser un van de militaires. Nous en avons vu fréquemment sur les route, mais en ville c'est la première fois. Nous slalomons alors dans les rues de la villes, revenant fréquemment par la rue centrale -Michel Hidalgo, puis 20 de Noviembre-, sans conteste la rue la plus colorée et la plus belle de la ville. Elle a le bon goût de devenir piétonne sitôt l'arco del Carmen passé, arche rouge-orangé coupant littéralement la rue. Nous nous perdons bien volontairement dans le dédale de ruelles, à l'allure d'escargots, admirant chaque façade. En fin de matinée, une partie seulement du centre historique arpenté, nous retournons à la posada essayer de prendre nos billet de bus pour demain. Nous avons appris ce matin que tous les bus allant vers le Guatemala ont fait demi-tour, la route de la frontière étant coupée par des indiens en raisons de revendications dont nous ignorons tout. Cela arrive de temps en temps. Pas plus de nouvelle à 14h que ce matin.

    Nous décidons d'oublier ce contre-temps et de retourner flâner en ville. Nous mangeons un brin au pied du templo Santo Domingo. Magnifique de sculptures, mais donc nous ne voyons qu'une partie. La place qui lui fait face est littéralement envahie par un marché dans lequel nous faisons quelques emplettes. Après un saut à l'iglesia de mexicanos, nous redescendons les ruelles. Nous passons devant le musée de jade, sans y entrer vraiment, puis entrons dans le micro-musée des cultures populaires: c'est un pseudo-marché en fait, avec quelques sculptures et mosaïques réalisées à l'aide de grains de maïs. C'est joli à voir. Nous voila déjà en fin de l'après-midi et quelques gouttes font leur apparition, au moment même où nous pénétrons dans le musée de l'ambre, au pied de l'église de la Merced. Le musée renferme de magnifiques pièces sculptées dans la résine fossilisée. Le Chiapas est un des rares endroits au monde renfermant toute sortes d'ambres (légumineuses et non de conifères); il en contient les plus grandes mines au monde. Nous y apprenons également quelques astuces pour reconnaitre le vrai de l'imitation… c'est bon à savoir.

    Nous rentrons alors à la posada poser quelques affaires et prendre des nouvelles quant à la situation à la frontière avec le Guatemala. Incertaine… Nous pouvons prendre le risque de partir demain, mais si le minibus fait demi-tour nous perdrons la totalité de notre billet. Nous sommes coincés ici un jour de plus et déciderons plus tard de ce que nous ferons de cette journée supplémentaire. En attendant, nous commençons à trier nos photos et allons manger au chaud. Il fait relativement frais ici, voire froid le soir, altitude oblige -nous sommes à près de 2140m-. Le repas est succulent mais à la sortie c'est la douche froide. Au sens propre: il pleut des cordes. Une vraie averse tropicale. Malgré nos imperméables, nous sommes très vite trempés. Dans les rues, ce sont de véritables ruisseaux qui dévalent les pentes. Impossible de traverser sans se détremper les pieds. Nous jugeant sans doute pas assez mouillés, quelques taxis trop pressés se chargent d'envoyer de véritables murs d'eau sur nos pantalons. Je jure comme un charretier et m'en excuse auprès de Corenthin… qui n'avait rien entendu. Nous apprécions doublement la douche chaude ce soir.

    2h40 du matin, enfin je termine cet article. Le réseau est extrêmement lent aujourd'hui. Et il pleut toujours des hectolitres et des hectolitres sans discontinuer depuis 19h. Je me demande comment Corenthin arrive à dormir avec le bruit assourdissant des trombes d'eau frappant le toit, les murs, le sol. Je ne vais pas tarder à le suivre: le tam-tam de l'eau sur le sol me bercera peut-être. Nous verrons demain ce que nous ferons, en espérant ne pas rester coincés dans notre chambre.

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    San Cristobal de Las Casas


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  • La journée d'aujourd'hui s'annonce compliquée. Il a plu des seaux toute la nuit et ce matin la situation n'est pas mieux. Pour le coup, nous nous levons plus tard que d'habitude, bien que le bruit de l'eau me tient éveillé depuis 8h. Levés "tard", vers 8h45, nous allons déjeuner tranquillement. Quoique, nous nous pressons un peu car en raison de la pluie nous déjeunons à l'intérieur. Comme les lieux sont assez étroits il faut que les rotations soient fréquentes afin que tout le monde puisse manger. En arrivant dans la petite salle, nous avons une sacré bonne surprise: Hélène et Julien sont encore à San Cristobál et logent au même endroit que nous! Cela fait donc deux jours que nous sommes presque voisins sans le savoir. Voila qui illumine le visage de Corenthin et j'avoue être également ravi. Nous discutons un moment, échangeons sur nos visites respectives. Nous nous reverrons peut-être en soirée à la posada. Demain, nos routes se sépareront pour de bon. Ils partent dans le sud du pays, sur la côte pacifique, tandis que nous retournerons sur le Guatemala… peut-être. A ce moment de la journée c'est toujours le flou le plus total. Je commence à être tendu car nous n'avons plus beaucoup de marge.

    Nous voila tout doucement en milieu de matinée, et il pleut toujours. Ca sera ainsi toute la journée mais nous ne pouvons pas rester ici à tourner en rond. Nous décidons d'aller visiter les villages dits Tzotziles, où habitent les indiens du même nom. Vu l'heure tardive, nous n'en ferons sans doute qu'un… A voir. C'est sous une pluie, devenue moins forte, que nous quittons la posada en direction du centre, avant de remonter au nord de la ville chercher un combi. Nous en prenons un en route et 30 petites minutes plus tard nous voila au petit village de San Juan de Chemula. Pas si petit en fait, du haut de ses 59000 habitants. 59005 même arbore fièrement le panneau d'entrée. Après avoir acquitté une petite redevance, nous pénétrons l'église du village. Au premier coup d'oeil, extérieure, elle n'a rien de spéciale. Une église typique coloniale, blanche avec reliefs verts et quelques décors sympas. Sans plus. Son originalité réside… à l'intérieur. Là, le choc est garanti. D'église il ne semble plus rien rester. Plus un seul banc. Au sol, jonchent des aiguilles de pins et s'étalent des centaines de bougies. Des dizaines d'indiens marmonnent des incantations, invoquant leur dieu et/ou le dieu chrétien à la fois. Difficile de savoir. Quelques indiens boivent une liqueur sensée chasser les mauvais esprits, d'autres les chassent à l'aide d'une poule agitée devant un enfant. Le tout devant des icônes de saints tout à fait chrétiens eux. La scène est étrange et dérangeante à la fois tant nous ne sommes pas à notre place à regarder ces fidèles prier, ou, pour certains, simplement discuter entre eux. Photos interdites -ce qui se comprend bien-, nous ne pourrons partager avec vous ce choc des religions si l'on peut dire. Nous laissons les fidèles à leur recueillement et faisons un rapide tour dans les rues du village, puis au marché couvert. Nous y achetons quelques fruits. Un délice. Quelques emplettes plus loin, vu l'heure relativement précoce, nous décidons finalement une seconde visite. Nous partons voir un autre village tzotzile, à 8km de là, sur le chemin du retour.

    Zinacatán, seconde étape. Nous y trouvons presque le même type de décors qu'à San Juan. A première vue. L'église y est toutefois moins jolie et les scènes en son intérieur très différentes in fine. Aujourd'hui est jour de fête: c'est le second des 3 jours consacrés à célébrer San Lorenzo, patron de la ville. Dans l'église, les aiguilles de pin ont laissé place à de superbes gerbes de fleurs pendues au plafond, ainsi qu'à des compositions de fruit ou d'ustensiles de cuisine. Le fond sonore n'est pas en reste, de la musique typique mexicaine résonnant à nos oreilles, quelques pétards venant parfois interrompre le rythme des mélodies. Les habitants, en habits traditionnels (comme toute l'année), sont nombreux dehors, bravant la pluie. Ils donnent à la ville une image tout en couleur, malgré le fond gris du ciel. La pluie ne les a pas découragé de fêter leur patron comme il se doit.  Quelques marches plus haut, face à l'église, un grand marché nous propose toute sorte de fruits, légumes, tacos ou autres grillades. Nous nous y restaurons un moment, abrités par une des larges bâches qui tentent de protéger les vendeurs de cette satanée pluie. Corenthin ne mangera que la moitié d'un tacos… avant que le piquant  de la sauce ne fasse son effet. Il se rattrapera sur les fruits et la canne à sucre, puis quelques pâtisseries locales. Succulentes. Nous achevons notre tour d'horizon en regardant une tisserande broder méticuleusement une nappe qu'elle à elle-même tissée. Nous n'aurons pas la chance d'en voir filer. Elle nous explique brièvement comment elle réalise ses confections, du tissage à la broderie. Son étal est très coloré, le temps maussade faisant sans doute plus encore ressortir l'éclat des couleurs de ses toiles.

    Acabamos el día regresando en San Cristobál. Acá, nos queda un poco de tiempo que usamos para pasar un rato en el gran mercado. La parte interior parece desorganizada, pero cada lugar tiene sus productos especiales: frutos, carne, pescados y mariscos, telas y ropa… La parte exterior, ella, es desorganizada por la lluvia. En lo alto de la calle, se ve una sucesión de telas que intenten de proteger los puestos. Luego, nos sentamos un rato en un bar, para tomar un cafesito y sobre todo calentarnos un poco. Llegamos en la posada los pies mojados (tuvimos nuestras capas, y capas para las piernas también). Creo que nuestros zapatos quedaran mojadas mañana. A ver. Esta todavía lloviendo, pero ligeramente. Esta noche, vamos a "cenar" a fuera… seguramente en un "burger algo". Coco hizo esfuerzos con la comida, así que elija de darle este placer.

    Demain, en principe, nous devrions rejoindre le Guatemala. Les nouvelles du jour sont positives, même si ça ne préfigure en rien de ce qui se passera demain. Touchons du bois.

    Muchos abrazos, cariños y besitos a todos.

    San Juan de Chamula

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

     

    Zinacatán

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    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

     

    Retour à San Cristobal

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán

    Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán Pueblos Tzotziles : San Juan de Chamula & Zinacatán


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  • 10 août, déjà… L'odeur de la fin des vacances se fait sentir. Le retour sur le Guatemala dans la journée me fait prendre encore plus conscience que nous arrivons tout doucement au bout de l'aventure. Déjà… Nous ne vous proposerons très peu de clichés aujourd'hui, jour de transition.

    Au lever, le ciel est toujours gris, mais quelques rayons de soleil semblent pointer le bout de leur nez. Nous n'aurons pas eu la chance de les avoir durant nos deux jours à San Cristobál, et surtout lors de la visite des deux villages tzotziles. Ce matin, nous gardons quand même nos vestes sur nous car il fait toujours bien frais. Nous les enlèverons en route. Nous partons -en retard, faut-il le préciser- pour une très très longue journée. Je pars un peu tendu car nous n'avons rien réservé à Panajachel. Suite au blocage d'il y a deux jours sur les routes: je ne voudrais pas perdre à la fois le trajet et une nuit d'auberge.

    3h de route relativement éveillé à regarder défiler les montagnes du Chiapas, très jolies, et nous voila à la frontière guatémalèque. Le passage de la douane se fait à pied, comme d'habitude, et nous changerons de minibus côté guatémaltèque. Mais avant cela, encore faut-il quitter le Mexique. Là, c'est une sacré douche froide qui nous attend. Pour un séjour de plus de 6j au Mexique la taxe de sortie s'élève à près de 300 pesos chacun. Personne ne m'en avait rien dit à l'entrée, et le routard ne le mentionne pas. La surprise, le désarroi et ne pas avoir tant de pesos sur moi n'y font rien (j'avais calculé pour ne pas avoir à en changer beaucoup). Nous n'avons pas le choix et arrangement avec le chauffeur plus loin, nous finirons par passer. Je dois pour cela changer les quelques dollars qui me restent avec les changeurs ambulants. Je ne vous l'ai pas dit? Presque aucune frontière n'a de caisse de change. Bref, voila chose faite. Mais l'absence de reçu, le fait que ce soit le chauffeur qui ai fait remarquer au douanier notre séjour "longue durée" me font douter de la légalité de cette taxe. Mais nous ne pouvions pas rester à quai et n'avons pas eu d'autre choix. Bref, c'est donc très remontés que nous quittons le Mexique. Le séjour y fut sympa, en dehors des deux passages de frontière.

    Côté Guatemala, nous attendons un moment le second minibus et Corenthin fini par s'impatienter. Je garde mon calme pour ne pas reporter sur lui ma colère froide. Sans doute la sent-il d'ailleurs. Nous reprenons enfin la route, après 1h d'attente. Nous traversons le village-rue de La Mesilla, dans un désordre indescriptible que nous observons amusés, oubliant un moment notre énervement. La Mesilla, est un drôle de village, sale, tout bétonné au début, suivi d'un bon kilomètre de "puestos" accolés les un aux autres jusqu'à la barrière marquant vaguement la frontière. Le village vit au rythme des passages incessants à cette pseudo-frontière. Heureusement, quelques kilomètres plus loin, le décors s'embellit. Nous continuons la route au milieu de paysages magnifiques. Je resterai bien quelques jours dans ces collines pour y randonner tellement c'est beau. Hormis les rares villages tout en béton et sales que nous traversons, quelques maisons éparpillées dans les collines ajoutent au charme des lieux. Nous y découvrons avec stupeur tout au long de la route des vendeurs d'essence, muni de bidons, d'un simple tuyau et d'un entonnoir. Avec la même stupeur nous remarquerons que jusque loin dans le pays il n'y a pas une station d'essence, d'où ce marché "sauvage" qui semble s'être développé. Le sommeil me rattrapera, et bien que luttant pour ne pas perdre une miette des alentours, je fini par m'assoupir.

    Nous voyageons ainsi 11h dans ces paysages à couper le souffle (crêtes, ravines, canyons profonds, cascades… couleur café), nous faisant oublier la colère, le mal aux fesses et le froid. A La Mesilla, la température devenue franchement chaude, j'ai laissé nos pulls et vestes dans les sacs… sur le toit du van. Heureusement, une jeune fille dans le minibus prêtera gentiment un pull à Corenthin. En route, nous lâcherons 2 passagers changeant de minibus pour Chichitenango. A partir de là, le paysage s'offre à nous de manière intermittentes, puis fini même par disparaitre. Nous venons de rentrer dans les nuages. Dernière halte à Los Encuentros pour abandonner encore trois passagers filant rejoindre Antigua. Enfin, au bout de cette journée très très longue, nous apercevons en contrebas de la route un village posé sur les rivages d'un magnifique lac. Bienvenus à Panajachel et au Lago Atitlán.

    Nous finissons la journée en nous posant dans un tout petit hospedaje face à quelques uns des volcans encerclant le lac et faisons une rapide reconnaissance des lieux. Bien que la pénombre gagne, la vue du lac est splendide et apaisante après le rythme endiablé de la vie à San Cristobál. Nos ventres criant famine, nous finissons pas aller satisfaire leur complaintes. La journée se finira par une drôle de surprise. Au restaurant, un jeune couple de français attablés près de nous depuis un moment nous demande timidement si nous sommes français, puis plus précisément de Gières! Nous sommes à seulement deux tables de Fabienne, bibliothécaire à Gières, et de son compagnon. Elle a reconnu Corenthin mais tellement surprise se demandait si c'était bien lui! Quelle drôle de rencontre! Nous prolongeons un petit moment notre soirée, discutant avec eux. Ils repartent demain sur Antigua, avant de décoller dimanche. Corenthin, toujours aussi bavard et avide de raconter ses aventures est ravi de cette rencontre fortuite.

    A demain pour une vraie journée de visite.


     

    Desde San Cristobal hasta Panajachel Desde San Cristobal hasta Panajachel

    Desde San Cristobal hasta Panajachel Desde San Cristobal hasta Panajachel Desde San Cristobál hasta Panajachel

    Desde San Cristobal hasta Panajachel Desde San Cristobal hasta Panajachel Desde San Cristobal hasta Panajachel


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  • Première journée complète à Panajachel. Le moins que l'on puisse dire est que la nuit n'a pas été de tout repos. Vers 3h du matin, je sens Corenthin se redresser subitement. Après quelques hoquets, le voila qui décide bien malgré lui de rendre le repas d'hier soir. Je ne sais pas trop pourquoi: j'ai mangé la moitié de son assiette et ne ressent aucune nausée. Sans doute quelques chose est-il mal passé la veille. Cerise sur le gâteau, il finit avec une diarrhée carabinée pendant que je nettoie tant bien que mal les traces du massacre dans la chambre. Il finira par se rendormir, comme un bébé.

    Ce sont les premiers rais de lumière qui me réveillent ce matin. J'en profite pour monter sur la terrasse guetter les premiers rayons du soleil. J'ai la chance de les apercevoir, malgré les gros nuages qui défilent au dessus de nos têtes. Je n'ai pas besoin de réveiller Corenthin. Bien que marchant sur des oeufs, le peu de bruit que je fais le sors de son sommeil. Il est en pleine forme, ce qui me rassure. Nous en profitons pour partir tôt afin de goûter avec délice les superbes lumières matinales sur le lac. Objectif de la journée: jongler avec les lanchas pour flâner dans plusieurs des villages qui le bordent. Malgré les nuages, nous devinons le soleil pas très loin. Les couleurs du lac sont magnifiques ce matin. Vraiment.

    Après un premier trajet sur une lancha passant de village en village sur la "orilla del lago", nous faisons escale à Santa Cruz. Le village est haut perché et c'est en suant quelque peu que nous l'atteignons, et ce, d'autant plus que la pente qui y mène est raide. Très raide. Nous aurions pu y monter en tuc-tuc, mais nous (enfin JE) pens(ons) que la vue que nous aurons doit se mériter… Plus prosaïquement, je préfère monter à pied pour profiter tranquillement des paysages alentours. Les points de vue sont splendides, pas seulement en haut. A mi-hauteur en particulier, la vue est dépourvue de tout câble électrique venant barrer les clichés que nous pouvons prendre. C'est encore d'ici que la vue sur le magnifique volcan San Pedro est la plus saisissante. Nous attendons que les nuages qui restent accrochés à son sommet décident de le libérer. En vain. A ses côtés, deux autres grands volcans lui font concurrence, et pour compléter la toile, de multiples petits frères et quelques collines finissent de prendre en tenaille le lac. Le village de Santa Cruz n'est pas exceptionnel en lui-même. Mais il respire le calme, loin des foules. Nous sentons dans leur regards un relative surprise de nous voir ainsi nous promener dans la ville. La curiosité est réciproque. Les habitants colorent le bourg, vêtus de leurs habits traditionnels. Les femmes sont en général en jupe noire, quelques lignes blanches venant parfois rompre l'uniformité de l'habit. Leur chemisier, lui, est moins "triste". A chaque village sa couleur propre, identifiant ainsi la communauté d'appartenance des villageois. Ici, c'est le rouge qui domine. Le noir de la jupe le mets plus encore en valeur.

    Après avoir passé plus d'une heure dans cette toute petit bourgade très sereine, nous reprenons la lancha pour le village de San Pedro. Nous ne nous arrêtons pas aux deux villages intermédiaires, de peur de ne pas pouvoir faire la boucle complète dans la journée. A San Pedro, petit changement de décor. Le village est bien plus gros, et surtout bien plus fréquenté. Si à Santa Cruz nous étions les seuls touristes, du moins ce matin, c'est loin d'être le cas à San Pedro. Conséquence directe, l'accueil des habitants est plus quelconque. Sympathique et souriant, mais pas autant qu'à Santa Cruz. Les gens ne nous saluent pas systématiquement ici. Nous entamons la montée de la ville, bien moins raide ce coup-ci. En chemin, nous sommes très amicalement invités à entrer dans une église pour profiter du panorama depuis son sommet. Saisissant! Cahin-caha, nous finissons par atteindre le centre du bourg, marchant au milieu des étals tenus par les indiens. Tout en couleur, une fois encore. Les habitants de tous les villages alentours semblent s'être donnés rendez-vous ici. Nous admirons ébahis la diversité des costumes colorés et très joliment brodés. Nous nous perdons volontiers dans un dédales de ruelles étroites, très étroites, voire très très étroites. En s'écartant du centre, nous croisons des habitants plus souriants, ou surpris de nous croiser loin de la foule. Nous descendons alors sur le second embarcadère de la ville. Non seulement aucune ruelle ne porte de nom ici (pas même officiellement), mais en plus la bourgade possède deux embarcadères, chacun affecté à une destination.

    Direction Santiago de Atitlán à présent, ou plus simplement Santiago. Nous trouvons ici encore la même atmosphère qu'à San Pedro: village coloré par les indiens de diverses communautés, flot important de touristes, et nombreux guides hélant le passant avec insistance, mais avec courtoisie et sourire, pour lui proposer toute sorte de visite guidé. Nous déclinons poliment les offres. Comme la plupart de ses voisines, les collines et volcans entourant le lac, la ville s'étire tout en hauteur. Le long de la rue principale, là encore de nombreux étales se succèdent. On dirait une sorte de patch tout en longueur.  Les échoppes de toiles, habits et autres produits tissés tricotés ou brodés laissent place aux successions d'étals de fruits et légumes. Sur la place centrale, une église trône fièrement, arborant en son sommet un drapeau… espagnol! Son intérieur n'est pas aussi déroutant que celui des villages tzotziles, mais il n'en est pas traditionnel pour autant. Si les bancs et l'autel sont bien en place, sur les cotés diverses statuettes de saints sont alignées. La curiosité réside dans leurs costumes, pour le moins curieux comme vous pourrez le constater sur les clichés. Quelques fidèles prient devant un crucifix surmonté de ce qui ressemble à… une oie. Voila qui interloque Corenthin qui m'en fait la remarque. Ce détail troublant m'avait échappé. Les paroissiens prient nous ne savons quel dieu, mélangeant croyance apportée par les conquistadores et croyances ancestrales. C'est ici, sur la place de l'église, que nous mangeons une "pechuga de pollo con papas fritas". J'agrémente ce repas sommaire d'un avocat acheté à Santa Cruz et nous y ajouterons quelques fruits trouvés sur place. Nous avons l'embarras du choix. Il est encore relativement tôt quand nous décidons de prendre la route, ou plutôt l'eau, direction Panajachel. Nous avons eu quelques gouttes ici, mais rien de sérieux. Le ciel s'assombrit sérieusement à présent.

    La lancha qui nous mène à Pana file à vive allure sur le lac, et c'est sous une pluie battante que nous atteignons la ville. Nous avons été gâtés aujourd'hui, ayant les meilleurs couleurs dans le plus beau des 4 villages -Santa Cruz-. C'est en sautant par dessus de véritables rivières dévalant les pentes douces de la bourgade que nous atteignons notre posada. Nous nous y séchons, puis allons préparer l'article du jour dans un café un peu plus bas. La journée était chouette. Malgré tout Corenthin la finira fatigué, le ventre un peu retourné. Difficile de savoir s'il s'agit de ses angoisses récurrentes, du contrecoup des trajets en bateau et d'une sorte de mal "de lac", ou du contrecoup de sa nuit agitée. Un mélange de tout à la fois sans doute. Nous nous coucherons tôt ce soir, c'est sûr.

    Buenas noches (o mas seguramente buenas tardes) y hasta mañana.


    Panajachel (vistas y alrededor)

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

     

    Santa Cruz (vistas y alrededor)

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán

     

    San Pedro (vistas y alrededor)

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

     

     

    Santiago Atitlán (vistas y alrededor)

     

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

     

    Regreso a Panajachel

    Pueblos del Lago Atitlán Pueblos del Lago Atitlán

     


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  • Dernier jour à Panajachel. La nuit s'est moins mal passée que la précédente. Nous avons gagné 3h puisque Corenthin n'a vomi qu'à 6h. A ce rythme, puisque qu'il ne vomit pas en journée, cela devrait être bon demain. J'ai aussi réussi à économiser un drap et du linge à faire. J'avais prévu le coup et mis la poubelle au pied du lit.

    6h, seulement. Nous pourrions nous lever, mais j'enjoins Corenthin à dormir encore une petite heure. Il voulait aller… à la messe ce matin, ce qui n'a pas manqué de m'interloquer. Mais après tout pourquoi ne pas assister à un office local. Les autochtones étant très croyants les messes sont peut-être animées. Après avoir substantiellement prolongé notre nuit, nous partons assez précipitamment: j'ai dû me battre avec Corenthin pour qu'il avale un malheureux cachet avant que nous ne courrions attraper le bus. Un de ces jolis bus dont vous avez pu voir les coloris, direction Sololá, bourgade à 8km de Panajachel, perchée dans la montagne. Quand je dis "joli bus", il s'agit de l'extérieur, tout en couleur. L'intérieur est tout déglingué et nous y sommes entassés (vous vous rappelez, les chicken-bus). Je ne préfère même pas voir l'état de la mécanique. Les nuages de fumée noir lors des démarrages et l'odeur âcre dégagée donnent une idée de l'état d'entretien. Mais ils roulent et c'est bien là l'essentiel pour les habitants. Habitués désormais nous n'y faisons même plus attention. C'est en première (parfois en seconde), que nous faisons le trajet sur les pentes raides menant à Sololá. Nous arrivons un peu avant 9h, en avance sur l'office… croyons nous. Celle-ci se termine quand nous entrons dans l'église et j'avoue que secrètement cela me soulage un peu. Même si dans l'église, noire de monde, la messe semble assez vivante. A la sortie, les paroissiens prennent leur petit déjeuner: poulet, tacos, frijoles, platano… A l'intérieur, un homme jette au sol une sorte de sciure de bois, tandis qu'une dizaine de fidèles balayent. Scène étrange… Sur la place centrale du village s'étale un immense marché, joyeusement désorganisé. Nous y trouvons de tout: à manger, à boire, de quoi s'habiller, des bibelots en tout genre, du matériel téléphonique… Comme partout dans le pays, les "forains" hèlent les passants, extrèmement nombreux ce dimanche. Tout en bas nous traversons même une mini foire agrémentée de quelques jeux, quelques manèges et une grande roue aux dimensions modestes. Dans la ville, un immense défilé tout en couleur et musique barre la route principale. Aujourd'hui est le premier dimanche qui précède l'ascension, jour de ferveur populaire à Sololá. Le défilé du jour met en scène une multitude d'enfants. Nous ne savons pas exactement ce que représentent les groupes, mais reconnaissons les enfants d'une école, d'un groupe sportif… Nous nous attardons un peu à admirer les jeux de couleurs, puis, les oreilles sonnées par tant de musique si forte, nous rebroussons chemin. Nous sommes montés en bus, mais nous faisons le retour, en descente, à pied.

    C'est le long de la route que nous reprenons le chemin de Panajachel. Et quel chemin! De là, nous avons sans doute les meilleurs points de vue sur le lac. Epoustouflants. Quel régal! Nous sommes légèrement frustrés de ne toujours pas voir les sommets des volcans. Satanés nuages. Mais les décors valent vraiment que nous endolorissions quelque peu nos gambettes. Nous découvrons également Sololá de loin, suspendue sur un pan de la colline. Au premier plan, tout en couleurs, nous y apercevons son cimetière. Surprenant! Au détour d'un virage, nous nous arrêtons devant une jolie cascade. Les précipitations de ces derniers jours ont gonflé son débit et c'est sous les fines gouttelettes de ces chutes que nous marquons une pause. Face à elles, un second point de vue plongeant sur le lac s'offre à nous. Nous mettons 2h à descendre, découvrant à chaque lacet de la route une nouvelle perspective sur l'Atitlán.

    Presque au bout du chemin, nous dévions de notre trajectoire pour aller nous promener dans une réserve naturelle. La vue sur le lac est là aussi splendide. Seules trois tours vertes, horribles, viennent barrer la vue comme une gigantesque balafre sur les collines qu'elles masquent partiellement. Dans le parc, nous découvrons une plantation de café dans laquelle serpente un sentier, entrecoupé de ponts suspendus, de ruisseaux et d'une cascade. Les lieux sont munis de tyroliennes, mais le coût (en sus de celui de l'entrée) est rédhibitoire. Dommage. A défaut de jouer à Tarzan sur les filins métalliques, nous ferons en route la connaissance avec quelques singes, coatis, écureuils, oiseaux colorés, papillons et autres insectes. Le détour dure presque une heure mine de rien, et c'est les jambes ramollies que nous finissons par rejoindre Panajachel.

    Il est 14h30 et mangeons à peine notre repas de midi… heure de l'almuerzo ici. La pluie frappant depuis la fin de notre détour au milieu des caféiers, nous décidons de finir tranquillement la journée à un café, d'où nous écrivons cet article. La pluie cessant  seul un tour au bord du lac -espérant que les sommets des volcans daignent enfin se découvrir- et autour de l'église agrémentera la fin de la journée.


    Desde Sololá...

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

     

    ...hasta Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

     

    Reserva natural Atitlán - Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

     Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

     

    Cascada frente a la posada por la manaña y después de una tormenta

    Sololá & Panajachel Sololá & Panajachel

     

    Almerzuo y fin de tarde

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  • 13 août, dernier jour centro-américain. Dernier à en profiter en tout cas. Déjà! Le temps nous a paru si court! Il reste tellement de choses à faire ici… Pour ajouter à notre frustration, le soleil brille de mille feux ce matin à Pana. Le seul bus pour Antigua partant à 11h, pas question de perdre bêtement notre temps à attendre. Pendant que Corenthin dors encore un peu, je file profiter des premières lueurs du jours sur le lac. Pas trop longtemps. De retour, je constate que la prophétie d'hier s'est vérifiée: Corenthin va bien mieux. Nous mettons donc à profit cette matinée pour aller voir l'église, peu visitée par les touristes. A tort. Elle est fermée ce matin, ce qui est bien dommage! Hier elle était ouverte, mais on y célébrait une messe; nous n'y avons donc pas pris de clichés. Peu importe. Nous profitons surtout de ce matin ensoleillé pour aller prendre un petit bain, pur ou "cyanobactérié", nous ne savons pas trop. Le bord du lac est splendide avec le soleil. Sur les bleus profond de l'eau et du ciel conjugués nous apercevons très nettement les trois volcans principaux -dont deux en enfilade-, et leurs rejetons. Ca y est, nous les découvrons enfin en entier, de leurs sommets jusqu'à leurs flancs plongeant dans l'eau froide du lac. Tout juste un taux d'humidité élevé en rend les contours légèrement flous. Pendant que papa me surveille d'un oeil attentif, je (Coco) goute enfin aux plaisirs de la baignade. La température de l'eau n'étant pas vraiment la même qu'à Tulum, je ne m'y attarde pas des heures. En remontant la rue pour prendre un petit déjeuner copieux, local pour tous les deux, nous remarquons qu'il y à moins de monde sur les pavés aujourd'hui. Non seulement nous sommes arrivé ici la seule semaine maussade depuis un mois, mais nous avons aussi choisi de nous y attarder… un week-end. Nous n'avons pas optimisé. Nous prenons conscience de combien le village doit être reposant en semaine. Et sans doute y croise-t-on moins de personnes imbibées d'alcool le soir, comme ce fut le cas hier et surtout samedi. Malgré tout, nous ne regrettons absolument pas notre halte ici, loin de là! Nous nous promettons d'y revenir un jour.

    11h, et c'est parti. Nous montons dans un de ces fameux bus coloro-déglingués pour 3h de secousses. Adieu Panajachel, ville indienne et ses habitants aux costumes tout colorés. Vous n'allez pas me croire, mais le bus part presque à l'heure. Et il est loin d'être surchargé. Comme hier, nous remontons à Sololá et redécouvrons les magnifiques vues sur le lac… rapidement, en passant. Et dire que nous n'avions rien vu vendredi tant le gris empêchait même de voir la route. Sololá semble toujours aussi vivante. Nous sommes passés ainsi des bords de l'eau, à 1600m tout de même, à plus de 2100m, en 8km, pour monter encore jusqu'à Los Encuentros, 600m plus haut. Pas encore à hauteur des volcans, à plus de 3000m. Malgré tout, nous vous laissons imaginer la raideur de la pente. Le bus toussote, crachote, hoquette, mais nous finissons par atteindre le col, soulagés. Les bleus du lac laissent place à présent aux verts francs de la végétation luxuriante. Nous redescendons alors très lentement jusqu'à Chimaltenango. Là, fini les virages serrés nous re-musclant les bras, les sensations dignes des manèges de la foire du trône, les craquements incessants de la tôle, des sièges où de nous ne savons trop de quelles parties du bus. Place aux longues lignes droites ou aux larges virages. Au fond, nous commençons à apercevoir une autre série de Volcans -Agua, Pacaya…- ceux-là même qui encerclent la Antigua. C'est encore effrayés et frigorifiés que nous arrivons à notre destination. Effrayés car nous sommes passés à deux doigts de l'accident aujourd'hui, ce qui nous a valu de vérifier la dextérité du chauffeur, capable de piler, faire un écart et tirer sur la chaine du klaxon simultanément. Et frigorifié car nous avons fait la route porte ouverte, un homme hélant à chaque croisement les passants immobiles afin de remplir le bus. Ce qui fut parfois le cas, les passagers sautant en marche ou presque.

    Vous n'allez pas me croire, une fois de plus, mais nous arrivons presque à l'heure prévue à Antigua. Nous quittons, un petit pincement au coeur, un de ces superbes "scooby-bus" comme dirait Christophe, aux doux noms de Santa Lisa, Santa Rita, Santa Lucia, San Mar Tirreca ou autre patronyme saint. Comme si le besoin d'en référer au divin permettait d'assurer que les bus amènent le quidam à bon port. J'avoue que ces bus vont me manquer mine de rien. Bonjour ville coloniale, aux maisons toutes colorées.

    Comme il est encore tôt, nous décidons de nous promener un peu. Visiter un musée-magasin de jade, le musée du tissage; visiter les ruines de la cathédrale -un des innombrables bâtiments en ruines, la faute aux entrailles de la terre; monter dans la mairie de la ville admirer de haut la place centrale et la cathédrale; se reposer sur la place centrale, face à la fontaine aux sirènes, dont l'eau sort des seins, représentant la fertilité; ou tout simplement flâner du côté de la Merced, cette église tout de jaune et blanc. Nous finissons par faire un tour au marché de l'artisanat, dépenser nos derniers quetzals. Demain, le shuttle nous cherchant vers 12h30, sans doute profiterons nous jusqu'au bout de notre présence sur place. J'avoue préférer Antigua à San Cristobál et le pense tout haut. Corenthin est du même avis. Les deux villes -coloniales- se ressemble. Mais l'une est plus calme tandis que l'autre, bien plus grosse, fourmille de monde et de voitures.

    Départ demain donc, et après-demain, passant 6h à Madrid, sans doute irons nous flâner un peu dans la ville. Il sera alors temps de tirer le rideau sur ce magnifique voyage. Nous ferons un tout dernier article-bilan, promis. Comme l'an dernier, nous y ajouterons une carte sur laquelle nous y tracerons le chemin parcouru.

    Merci à tout de nous avoir fidèlement suivi, et de nous l'avoir fait savoir sous une forme ou sous une autre. Cela nous a fait énormément plaisir. A Corenthin, vous imaginer bien, mais tout autant à moi-même.

     

    Panajachel

    Panajachel y Antigua (de nuevo) Panajachel y Antigua (de nuevo)

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    Panajachel y Antigua (de nuevo)

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    Antigua

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